33 Commentaires
mars 1Liké par Géraldine Dormoy

L'anecdote de la fin me fait penser à une expérience similaire. En juin 2019, de passage en région parisienne, nous sommes passés tout près de la petite ville où était la maison de famille de mon grand-père. J'ai voulu la montrer à mon mari qui ne l'avait jamais vue. C'est maintenant un centre culturel pour la commune ouvert aux habitants. Une fête s'y préparait... j'ai ouvert la porte qui n'avait pas changée et j'ai posé les pieds sur les carreaux de ciments de mon enfance... et tout est revenu. J'ai envoyé une photo de ces carreaux à ma famille et ils ont instantanément réagit. Nous avons même pu a titre exceptionnel y organiser les 80 ans de mon papa avec ses cousins quelques mois plus tard. C'était très émouvant.

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mars 1Liké par Géraldine Dormoy

Les mêmes questions, au même moment ♥️ Après 13 ans et 18 maisons, je suis excitée et hantée par cette question: “chez moi”, c’est où? Je me suis sentie bien partout, chez moi partiellement, occasionellement. Est ce qu’on peut passer une vie à chercher son chez soi?

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mars 1Liké par Géraldine Dormoy

Chère Geraldine, te lire le vendredi soir devient un rituel. Attendre patiemment le bon moment. Être enfin tranquille, avoir quelques minutes pour savourer cette lettre que tu nous adresses le vendredi. Merci 🙏

Celle ci est empreinte de poésie. Je la déguste lentement. Je voyage entre l’Assam, Paris, Montélimar et tous ces lieux où je me suis sentie particulièrement bien.

Je m’attendais à lire une lettre sur les pulsions alimentaires et cela me glaçait de me voir dans le miroir. Je trouve infiniment plus doux de questionner le « Heimat ». Je réponds à qui veut que le mien est en Alsace. Alors que j’ai quitté la région il y a 30 ans. Pas certaine que je m’y installerai à nouveau. Mais cela reste mon port, ma bouée, ma sécurité. Je sais d’où je suis. Je cherche où aller.

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mars 1Liké par Géraldine Dormoy

Très jolie lettre! Je ne cherche plus mon chez moi, j'ai compris qu'il changeait au fil du temps. Que ce qui est bien pour moi à un moment, peut ne plus l'être à un autre... Et tu me donnes envie de lire cet essai de Claire Marin! Et qu'elle fin, on a envie de connaître la suite!!!

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mars 2Liké par Géraldine Dormoy

C'est incroyable comment tes mots résonnent, et traduisent les émotions dont tu parles qvec beaucoup de subtilité. Merci pour ce moment de lecture ! J'ai eu vent de ton substack par une certaine Victoria (https://www.substack.com/@carermentor) lors du @Sarah Fey Writers at Work Party. J'ai commencé il y a quelques semaines à peine une newsletter bilingue anglais/français - principalement de la fiction originale, aussi des articles sur le processus créatif - et souhaitais trouver la communauté francophone sur substack. Je suis bien heureuse que ma première excursion en terres francophones ici sur substack m'a menée à ta newsletter !

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Comme toi Géraldine je rêve d'un habitat avec vue sur un paysage infini 🤩 et je peux m'extasier dans un appartement haussmannien immense avec de grandes fenêtres et de la hauteur sous plafond... Nous sommes impermanents, multiples et surtout je crois que nous, humains, sommes sensibles au beau, à l'esthétique et habités par la mémoire émotionnelle de ce beau. Et toute la vie nous recherchons à renouveler cette émotion. Par contre, je crois que mon vrai "chez moi" se trouve où mon mari et mes enfants sont, peu importe le lieu. Merci pour tes écrits ✨

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mars 1Liké par Géraldine Dormoy

Whow quelle belle lettre, qui donne très envie de découvrir l'Inde et l'Assam.

Mais la fin de la lettre !! Elle laisse place à notre imagination et donne envie de savoir la suite !!!

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mars 3Liké par Géraldine Dormoy

Merci Géraldine de partager avec nous tes sentiments tellement bien pensées, tu peins un paysage avec ton écriture. Moi j'ai enfin trouvé une vue qui me ressource mais serait-il le dernier endroit que j'habite? seul le temps et ma recherche, à ma façon, de me trouver mon lieu nous dirons. pour le moment, je suis bien, et j'essaie de faire compter ça à 200%. (excuse my bad French, j'habite en flandre)

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Ta newsletter me parle beaucoup. J’ai eu la chance de trouver mon lieu pour la première fois de ma vie.

Une maison en banlieue avec une vue dégagée que je ne me lassais pas de contempler. Nous y sommes restés 20 ans. C’est la première fois que je restais aussi longtemps à un endroit, j’ai beaucoup bougé avant, et vécu les parents puis en tant qu’adulte. Je pensais rester ma toute ma vie et pourtant un jour, je ne me suis plus du tout sentie bien dans cet endroit pour diverses raisons.

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mars 2Liké par Géraldine Dormoy

Merci pour tes mots qui me touchent . J’ai les yeux plein de larmes en te lisant . T’es mots me font réfléchir à ma quête inaboutie , inachevée. Merci 🤩

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mars 2Liké par Géraldine Dormoy

Coucou, j'adore te lire,

J'ai l'impression de ressentir les émotions que tu as pendant que tu écris...

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Très belle lettre qui fait écho en moi.Après avoir vécu 18 ans an banlieue, puis 20 ans à Paris, quitté il y a 10 ans pour la maison familiale en Bretagne que je ne me remets pas d'avoir vendue, je navigue de lieu en lieu, n'arrivant pas à satisfaire l'ensemble de mes critères dans mon budget. Et quand bien même ce dernier serait illimité, je crois que j'aimerais être de plusieurs endroits à la fois ! Dernièrement, je me disais que j'aimerais revenir passer ma retraite à Paris ; je n'en suis pas encore là.

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Je me retrouve aussi dans votre récit...

L'envie de déménager plus au soleil, mais ai-je envie de me figer à un autre lieu ?

N'ai-je pas juste envie de plus d'évasions, plus d'aventures, d'explirations...?

Interressant cette vision de ne pas s'attacher à un lieu de vie dans certains pays... ici à Strasbourg, je ne suis pas attaché au matériel pourtant je reste, de peur de faire un mauvais choix, d'être déçu.. mais je vais tout de même aller explorer des nouveaux lieux... et qui sait, peut-être y trouver ma future terre d'accueil.. Peut-être en France, ou pas 🤷🏻‍♂️😊

(Mon père a déménagé à Montelimar 😁)

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mars 1Liké par Géraldine Dormoy

Tu nous fait voyager Géraldine !

Cette quête de l’endroit parfait n’est elle pas celle des idéalistes ?

J’en fais partie

Penser à un nouveau lieu de vie dans une nouvelle région , m’aide bizarrement à être dans l’instant présent , puisque je me rêve toujours ailleurs, victime de l’impermanence de mes envies .

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À la veille d’un déménagement après 15 ans dans la même maison, je me sens fébrile et curieuse. Curieuse de m’approprier un nouveau chez soi et bonifier mon enracinement. Merci pour ce beau texte, il tombe juste à point! 🫶🏻

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Bonjour Geraldine, J'ai souri à vous lire comme chaque semaine d'ailleurs. La quête de votre père m'a émue et fait penser à celle de mon propre père même si les circonstances surtout historiques sont différentes. Il a voulu retrouver l'appartement parisien de ses grands-parents arrêtés et déportés en 1943. Beaucoup de souvenirs pour lui, de sa toute petite enfance. Nous passions enfants avec lui dans le quartier en rentrant des Puces et il nous montrait l'appartement depuis le Boulevard. En Janvier dernier, lors d'un passage à Paris ma soeur a pu organiser cette visite. Ce fut un moment bouleversant et très important je pense pour mon père et pour nous ses filles aussi pour de nombreuses raisons. J'espère que votre père pourra faire cette visite lui aussi.

Enfin, et sur le même sujet l'appartement parisien où j'ai grandi a été vendu la semaine dernière. Il était mon point d'encrage/de confort/ d'habitudes et d'expériences accumulées de ma vie parisienne pour l'expatriée que je suis et je 'digère' lentement ce grand changement. Alors, voilà je voulais réagir à votre newsletter cette semaine, car elle venait amplifier des sensations/vécus similaires. Merci pour votre travail et tous ces partages. Camille

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