Dans 5 ans je serai à l’aube de mes 60 ans… rien que de l’écrire cela me semble surréaliste… et pourtant ! Un peu comme quand on envisageait l’an 2000 ! J’ai un peu de mal à me projeter aussi loin, mais en faisant cet effort, je ferme les yeux, je cherche à trouver le moyen de subir moins le temps du travail, je mets mes « loisirs » la lecture, l’écriture, la marche, la contemplation…au centre de ma vie… je travaille à trouver ce fragile équilibre entre gagner ma vie et la vivre paisiblement !!
Ton objectif de voyager « long » est inspirant, je n’aime pas partir en vacances du fait du temps court qui induit un rythme trop rapide pour moi, je privilégie la lenteur dans ma vie pour étirer le temps, aussi partir longtemps permet cette lenteur. Très chouette objectif.
Ah, je comprends l'envie de se "poser" quelque temps ailleurs. J'ai toujours beaucoup de mal avec le côté "consommation-compétition" d'une certaine forme de tourisme. Et sinon, moi j'aurais plutôt tendance à faire l'exercice inverse. Prendre un événement, un moment et me rappeler où j'en étais 5 ans avant. 😉
Je m'invite dans votre échange car j'ai "par hasard" écouté ton podcast de La Poudre enregistré il y a..... 5 ans. Et c'est drôle car tu y parles du futur à demi mots. Tu maintiens une cohérence : l'écriture et la communauté occupent déjà une place centrale dans tes projets tout en questionnant le statut d'écrivaine. C'est passionnant de suivre ton cheminement vers la sérénité, d'autant plus que l'évolution est palpable.
Oui tu as raison, ça marche je pense pour les très grands changements, quand on prend un virage à 180 degrés. Dans ton cas, par exemple, le fait de quitter le salariat. Est-ce que si tu penses à toi 5 ans avant, c'était réellement de la science-fiction ou finalement tu te rends compte que tel le petit poucet, tu avais commencé à disséminer des petits cailloux. Je n'attends pas de réponse, 😉 je sais que c'est très personnel mais moi par exemple, 5 ans avant la naissance de ma première fille, j'étais vraiment la nana célibataire endurcie, anti mariage et no kids. Et vraiment il y avait zéro indice qu'un jour je serais mère au foyer. 😂
Chère Eve, je ne saurais pas te répondre dans mon cas tant j'ai l'impression que je passe mon temps à réécrire mon histoire (la fameuse "récapitulation créatrice"). Mais je suis heureuse d'en découvrir plus sur toi !
Oh la la! Red flag pour moi comme dirait ma fille, réécrire l'histoire c'est très précisément ce contre quoi je lutte 😉, mais j'avoue, je ne connais pas cette fameuse récapitulation créatrice. Rien que le terme bouscule ma vision, merci je vais dédramatiser la prochaine fois que je me surprendrai en train de réécrire l'histoire, voire je vais y prendre goût.
J'aime beaucoup cette newsletter, sans doute parce que tu y parles de voyages! Mais aussi parce qu'on y sent une certaine sérénité. C'est un très beau projet ces voyages "longs", j'aime beaucoup l'idée. Dans 5 ans je m'imagine toujours enseigner et ponctuer ma vie... de voyages! Et bien sûr, dans 5 ans j'espère que je te suivrai encore dans tes réflexions et cheminements :-)
Merci Celia. Oui j'étais étonnée d'être aussi "au clair" avec mes envies finalement, ça ne l'était pas avant que j'écrive dessus. Le bienfait de l'écriture !
Toi aussi tu me sembles sereine quant à ton avenir :)
Je ne sais pas si je suis sereine pour tout. Mais c'est vrai que, pour la première fois de ma vie, je me sens à ma place professionnellement. Et ça fait un bien fou!
Sympa ce questionnement, j'en avais déjà entendu parler sans vraiment trop m'y attarder, même si je me doutais bien que je pouvais en tirer quelques bénéfices et/ou leçons.
Très belle introspection de ta part en tout cas, je n'ai pas le temps d'y réfléchir là de suite mais lire ton récit m'a donné envie de m'y mettre. Tout bientôt :-)
Cette réflexion est intéressante et invite à se poser la question. J'ai quand même un peu de mal à imaginer un scénario ceteris paribus "toutes variables égales par ailleurs" tant le contexte macro est incertain. Dans tous les cas, c'est une vision apaisée et inspirée que tu nous proposes, et c'est déjà très bien pour le présent. Après tout, le futur existe aujourd'hui.
Mais Géraldine, sors de mon corps :) Je te laisse tous les rituels, habitudes que tu adores mais je partage avec toi l'envie des résidences ailleurs. Je rêve de conserver un pied à terre quelque part et me poser plusieurs mois, plusieurs semaines ailleurs, à la mer, à la montagne ... J'attends que Gabriel soit posé dans ses études et dans un lieu de vie plus fixe pour y réfléchir sérieusement. Et que dire de ton constat sur le livre ... J'ai longtemps rêvé de ce format mais je sais maintenant qu'il n'est pas fait pour moi. En tout cas, pas aujourd'hui. J'aime les temps courts, les livraisons et les retours instantanés et la proximité de la newsletter ou des publications sur les réseaux sociaux. Je ne crois pas que je serai capable de ne rien montrer de mon projet pendant des mois :)
On avance n'est ce pas Olivia ? Se déconditionner de schémas extérieurs prend du temps, mais on y arrive. Notre futur, nous allons l'inventer, voilà, avec des écrits et des lieux de résidence qui nous correspondent 😜
Dans cinq ans, je me vois épanouie dans mon activité artistique. L'objectif que je me fixe, c'est de devenir résiliente face aux obstacles (avant tout mentaux) qui peuvent me faire douter, m'ôter l'inspiration, etc. La créativité obéit à des cycles, quand on le sait, on accepte mieux les moments de moindre productivité. L'essentiel, c'est de ne jamais arrêter de pratiquer, même si les résultats sont modestes, ce n'est pas cela qui compte. Dessiner est pour moi une manière d'être en contact avec le monde, je dois en prendre soin.
C'est pour cela sans doute que tout ce que tu écris sur les habitudes de vie et de travail me parle tant!
"Inspiration must find you working", ce pourrait être mon mantra.
Dans cinq ans, j'aimerais avoir atteint un plus grand détachement dans mon rapport aux objets et une plus grande autonomie dans ma manière de consommer.
Sans faire cependant faire de concession à l'esthétique. Mais celle-ci ne peut pas être synonyme d'accumulation de biens matériels.
Je suis tombée par hasard il y a quelques jours sur cette définition du "wabi" japonais qui me parle beaucoup: "être satisfait avec une petite cabane, une pièce de deux ou trois tatamis… Avec un bol de légumes récoltés dans les champs d’à côté, et peut être l’écoute du bruit d’une douce pluie de printemps…"
Dans cinq ans (ou plus), je rêve d'une tiny house en pleine nature. À proximité d'un beau paysage alpin. En bonne santé. Et bien sûr avec mon amoureux. What else?
Merci chère Géraldine de m'avoir donné l'occasion de me poser cette question!
Merci Bénédicte d'avoir pris le temps de déposer ici ta vision. Je t'imagine très bien aller dans la direction que tu évoques. À ton rythme, sans hâte. Tu m'as donné envie de relire Eloge de l'ombre, de Junichirô Tanzaki. L'as-tu lu ? Bises
J'aime beaucoup cette projection dans le futur, je l'utilise avec mes patient.es, l'imagination construit une partie de notre réel, car sans s'imaginer, comment se réaliser?
Hier, dans l'incroyable roman, Medusa, de l'incroyable Isabelle Sorente (ses derniers livres sont exceptionnels : Le complexe de la sorcière, La femme et l'oiseau, Medusa) j'ai noté cette phrase : "La dépression se combat en imaginant l'avenir et l'avenir s'enracine dans nos rêves d'enfant."
Te lire est très stimulant Géraldine, merci 🤩
Je te souhaite de beaux voyages longs, c'est tellement riche. Je n'ai pratiquement fait que des voyages longs, 1 mois minimum. J'allais écrire que j'en avais fait peu, et je me suis arrêtée pour les compter: 13 longs voyages entre mes 20 et 42 ans, ça fait beaucoup finalement. Je bossais à un rythme dingue et puis je m'arrêtais et je partais. J'ai calmé mon rythme, et je réalise là que je ne suis plus partie. Je vais réfléchir à tout ça...
Haha je précise quand même que je n'ai fait que ceux-là, quasi. Et que le max c'était 3 mois. Mais oui, c'était incroyable. Comme je n'´avais pas les moyens, j'ai parfois fait des échanges (travail hébergement), j'ai rarement pris l'avion. Je suis partie en couple, avec une amie, le plus souvent avec des ami.es, avec ma famille. Le chalenge: partir seule!
J'ai déjà du mal à savoir ce que je veux vraiment au niveau du boulot (ayant l'impression d'avoir fait le tour du mien et qui, pour dire les choses clairement, ne me motive plus du tout vu le peu de reconnaissance que l'on me donne et la désorganisation des derniers mois...) que j'ai du mal à imaginer où je veux être dans 5 ans.
J'aimerais beaucoup travailler à distance mais pas possible dans ma branche. J'aimerais déménager. J'ai été correspondante de presse locale pendant un temps mais ça ne rapporte rien... Cependant ça me plaisait d'aller à la rencontre des gens, de faire des photos, de raconter des histoires. J'ai fait quelques critiques littéraires aussi. Mais étant célibataire ce n'était pas viable pour moi. Les factures arrivent à un moment donné... Et c'était des honoraires de misère.
Merci Dorothée pour tes impressions. Si l'exercice de projection à 5 ans est trop difficile, celui des micro-changements peut être pas mal ;) Un pas après l'autre...
Merci Géraldine pour cette réflexion inspirante. Je sens que je vais relire plusieurs fois votre newsletter, tant elle fait écho à ma propre réflexion du moment. La projection à 5 ans est très intéressante et je n’y avais jamais songé… de mon côté, j’aime vivre les jours de ma vie en essayant d’imaginer ce que je pourrai en penser quand je serai au soir de mon existence, pour ne pas me tromper de priorité (enfin essayer..!)
Eh bien voilà, tu sais où j'en suis de ce côté-là 😜 Cela dit, les choses évoluent, cette newsletter n'est qu'une photographie de mes envies à un instant t.
Woaw ! C'est assez vertigineux comme question ! Dans 5 ans, j'aurai 35 ans. Si tout va bien, j'aurais fini à la fois ma thèse et un projet post-doc (actuellement en cours de construction), ce qui me paraît fou ! J'aspire à être maman d'ici là... Il me faut rencontrer le bon gars qui voudra vivre cette aventure ...! Continuer toujours les voyages, quand l'envie, les finances et l'inspiration sont là ! Dans cinq ans, j'aimerais que des projets littéraires prennent forme aussi... Je les ai dans mes tiroirs depuis si longtemps. Bref, des gros projets de vie sur bien des plans ! Nous verrons bien. Je vois ces années à venir avec calme, envie et joie ! Alors ! Rendez-vous dans cinq ans ?
Dans 5 ans je serai à l’aube de mes 60 ans… rien que de l’écrire cela me semble surréaliste… et pourtant ! Un peu comme quand on envisageait l’an 2000 ! J’ai un peu de mal à me projeter aussi loin, mais en faisant cet effort, je ferme les yeux, je cherche à trouver le moyen de subir moins le temps du travail, je mets mes « loisirs » la lecture, l’écriture, la marche, la contemplation…au centre de ma vie… je travaille à trouver ce fragile équilibre entre gagner ma vie et la vivre paisiblement !!
Ton objectif de voyager « long » est inspirant, je n’aime pas partir en vacances du fait du temps court qui induit un rythme trop rapide pour moi, je privilégie la lenteur dans ma vie pour étirer le temps, aussi partir longtemps permet cette lenteur. Très chouette objectif.
Merci Cécilia de t'ouvrir ainsi à nous. Je te souhaite un futur paisible ❤️
Ah, je comprends l'envie de se "poser" quelque temps ailleurs. J'ai toujours beaucoup de mal avec le côté "consommation-compétition" d'une certaine forme de tourisme. Et sinon, moi j'aurais plutôt tendance à faire l'exercice inverse. Prendre un événement, un moment et me rappeler où j'en étais 5 ans avant. 😉
Pas mal ton exercice, je ne suis pas sûre d'y arriver, j'oublie tant de choses 😅
Je m'invite dans votre échange car j'ai "par hasard" écouté ton podcast de La Poudre enregistré il y a..... 5 ans. Et c'est drôle car tu y parles du futur à demi mots. Tu maintiens une cohérence : l'écriture et la communauté occupent déjà une place centrale dans tes projets tout en questionnant le statut d'écrivaine. C'est passionnant de suivre ton cheminement vers la sérénité, d'autant plus que l'évolution est palpable.
Ahah c'est rigolo, merci Sonia pour le miroir tendu. J'avais adoré cet échange avec Lauren Bastide.
Oui tu as raison, ça marche je pense pour les très grands changements, quand on prend un virage à 180 degrés. Dans ton cas, par exemple, le fait de quitter le salariat. Est-ce que si tu penses à toi 5 ans avant, c'était réellement de la science-fiction ou finalement tu te rends compte que tel le petit poucet, tu avais commencé à disséminer des petits cailloux. Je n'attends pas de réponse, 😉 je sais que c'est très personnel mais moi par exemple, 5 ans avant la naissance de ma première fille, j'étais vraiment la nana célibataire endurcie, anti mariage et no kids. Et vraiment il y avait zéro indice qu'un jour je serais mère au foyer. 😂
Chère Eve, je ne saurais pas te répondre dans mon cas tant j'ai l'impression que je passe mon temps à réécrire mon histoire (la fameuse "récapitulation créatrice"). Mais je suis heureuse d'en découvrir plus sur toi !
Oh la la! Red flag pour moi comme dirait ma fille, réécrire l'histoire c'est très précisément ce contre quoi je lutte 😉, mais j'avoue, je ne connais pas cette fameuse récapitulation créatrice. Rien que le terme bouscule ma vision, merci je vais dédramatiser la prochaine fois que je me surprendrai en train de réécrire l'histoire, voire je vais y prendre goût.
J'aime beaucoup cette newsletter, sans doute parce que tu y parles de voyages! Mais aussi parce qu'on y sent une certaine sérénité. C'est un très beau projet ces voyages "longs", j'aime beaucoup l'idée. Dans 5 ans je m'imagine toujours enseigner et ponctuer ma vie... de voyages! Et bien sûr, dans 5 ans j'espère que je te suivrai encore dans tes réflexions et cheminements :-)
Merci Celia. Oui j'étais étonnée d'être aussi "au clair" avec mes envies finalement, ça ne l'était pas avant que j'écrive dessus. Le bienfait de l'écriture !
Toi aussi tu me sembles sereine quant à ton avenir :)
Je ne sais pas si je suis sereine pour tout. Mais c'est vrai que, pour la première fois de ma vie, je me sens à ma place professionnellement. Et ça fait un bien fou!
Quel bonheur de lire cela ! Je suis vraiment heureuse pour toi Célia.
Sympa ce questionnement, j'en avais déjà entendu parler sans vraiment trop m'y attarder, même si je me doutais bien que je pouvais en tirer quelques bénéfices et/ou leçons.
Très belle introspection de ta part en tout cas, je n'ai pas le temps d'y réfléchir là de suite mais lire ton récit m'a donné envie de m'y mettre. Tout bientôt :-)
Merci Anne-France, oui ce genre de questionnement prend du temps, je l'ai laissé infuser :) À bientôt !
Quel plaisir de te lire Géraldine , du baume au coeur .
Merci Pascale, ravie de te mettre du baume au coeur.
Cette réflexion est intéressante et invite à se poser la question. J'ai quand même un peu de mal à imaginer un scénario ceteris paribus "toutes variables égales par ailleurs" tant le contexte macro est incertain. Dans tous les cas, c'est une vision apaisée et inspirée que tu nous proposes, et c'est déjà très bien pour le présent. Après tout, le futur existe aujourd'hui.
Coucou Sonia, l'avenir est par définition incertain, j'ai abordé l'exercice comme un brainstorm ouvert et optimiste. On verra bien 😜
On comprend bien, l'incertitude n'empêche pas d'avoir une Vision, voire une Mission.... Et c'est ça qui compte.
Mais Géraldine, sors de mon corps :) Je te laisse tous les rituels, habitudes que tu adores mais je partage avec toi l'envie des résidences ailleurs. Je rêve de conserver un pied à terre quelque part et me poser plusieurs mois, plusieurs semaines ailleurs, à la mer, à la montagne ... J'attends que Gabriel soit posé dans ses études et dans un lieu de vie plus fixe pour y réfléchir sérieusement. Et que dire de ton constat sur le livre ... J'ai longtemps rêvé de ce format mais je sais maintenant qu'il n'est pas fait pour moi. En tout cas, pas aujourd'hui. J'aime les temps courts, les livraisons et les retours instantanés et la proximité de la newsletter ou des publications sur les réseaux sociaux. Je ne crois pas que je serai capable de ne rien montrer de mon projet pendant des mois :)
On avance n'est ce pas Olivia ? Se déconditionner de schémas extérieurs prend du temps, mais on y arrive. Notre futur, nous allons l'inventer, voilà, avec des écrits et des lieux de résidence qui nous correspondent 😜
Dans cinq ans, je me vois épanouie dans mon activité artistique. L'objectif que je me fixe, c'est de devenir résiliente face aux obstacles (avant tout mentaux) qui peuvent me faire douter, m'ôter l'inspiration, etc. La créativité obéit à des cycles, quand on le sait, on accepte mieux les moments de moindre productivité. L'essentiel, c'est de ne jamais arrêter de pratiquer, même si les résultats sont modestes, ce n'est pas cela qui compte. Dessiner est pour moi une manière d'être en contact avec le monde, je dois en prendre soin.
C'est pour cela sans doute que tout ce que tu écris sur les habitudes de vie et de travail me parle tant!
"Inspiration must find you working", ce pourrait être mon mantra.
Dans cinq ans, j'aimerais avoir atteint un plus grand détachement dans mon rapport aux objets et une plus grande autonomie dans ma manière de consommer.
Sans faire cependant faire de concession à l'esthétique. Mais celle-ci ne peut pas être synonyme d'accumulation de biens matériels.
Je suis tombée par hasard il y a quelques jours sur cette définition du "wabi" japonais qui me parle beaucoup: "être satisfait avec une petite cabane, une pièce de deux ou trois tatamis… Avec un bol de légumes récoltés dans les champs d’à côté, et peut être l’écoute du bruit d’une douce pluie de printemps…"
Dans cinq ans (ou plus), je rêve d'une tiny house en pleine nature. À proximité d'un beau paysage alpin. En bonne santé. Et bien sûr avec mon amoureux. What else?
Merci chère Géraldine de m'avoir donné l'occasion de me poser cette question!
Merci Bénédicte d'avoir pris le temps de déposer ici ta vision. Je t'imagine très bien aller dans la direction que tu évoques. À ton rythme, sans hâte. Tu m'as donné envie de relire Eloge de l'ombre, de Junichirô Tanzaki. L'as-tu lu ? Bises
J'aime beaucoup cette projection dans le futur, je l'utilise avec mes patient.es, l'imagination construit une partie de notre réel, car sans s'imaginer, comment se réaliser?
Hier, dans l'incroyable roman, Medusa, de l'incroyable Isabelle Sorente (ses derniers livres sont exceptionnels : Le complexe de la sorcière, La femme et l'oiseau, Medusa) j'ai noté cette phrase : "La dépression se combat en imaginant l'avenir et l'avenir s'enracine dans nos rêves d'enfant."
Te lire est très stimulant Géraldine, merci 🤩
Je te souhaite de beaux voyages longs, c'est tellement riche. Je n'ai pratiquement fait que des voyages longs, 1 mois minimum. J'allais écrire que j'en avais fait peu, et je me suis arrêtée pour les compter: 13 longs voyages entre mes 20 et 42 ans, ça fait beaucoup finalement. Je bossais à un rythme dingue et puis je m'arrêtais et je partais. J'ai calmé mon rythme, et je réalise là que je ne suis plus partie. Je vais réfléchir à tout ça...
13 longs voyages en 22 ans ??? Tu me fais rêver Emma 😄
Merci d'attirer mon attention sur Medusa, d'Isabelle Sorente. Je vais aller le feuilleter.
Haha je précise quand même que je n'ai fait que ceux-là, quasi. Et que le max c'était 3 mois. Mais oui, c'était incroyable. Comme je n'´avais pas les moyens, j'ai parfois fait des échanges (travail hébergement), j'ai rarement pris l'avion. Je suis partie en couple, avec une amie, le plus souvent avec des ami.es, avec ma famille. Le chalenge: partir seule!
J'ai déjà du mal à savoir ce que je veux vraiment au niveau du boulot (ayant l'impression d'avoir fait le tour du mien et qui, pour dire les choses clairement, ne me motive plus du tout vu le peu de reconnaissance que l'on me donne et la désorganisation des derniers mois...) que j'ai du mal à imaginer où je veux être dans 5 ans.
J'aimerais beaucoup travailler à distance mais pas possible dans ma branche. J'aimerais déménager. J'ai été correspondante de presse locale pendant un temps mais ça ne rapporte rien... Cependant ça me plaisait d'aller à la rencontre des gens, de faire des photos, de raconter des histoires. J'ai fait quelques critiques littéraires aussi. Mais étant célibataire ce n'était pas viable pour moi. Les factures arrivent à un moment donné... Et c'était des honoraires de misère.
Merci Dorothée pour tes impressions. Si l'exercice de projection à 5 ans est trop difficile, celui des micro-changements peut être pas mal ;) Un pas après l'autre...
Merci Géraldine pour cette réflexion inspirante. Je sens que je vais relire plusieurs fois votre newsletter, tant elle fait écho à ma propre réflexion du moment. La projection à 5 ans est très intéressante et je n’y avais jamais songé… de mon côté, j’aime vivre les jours de ma vie en essayant d’imaginer ce que je pourrai en penser quand je serai au soir de mon existence, pour ne pas me tromper de priorité (enfin essayer..!)
Voilà une approche qui ancre dans le présent 😊
Merci Geraldine, j y devrai m y mettre a reflechir...Rdv dans cinq et plus :))
😜
Je pensais que tu avais peut être en projet une suite à ton livre .
Eh bien voilà, tu sais où j'en suis de ce côté-là 😜 Cela dit, les choses évoluent, cette newsletter n'est qu'une photographie de mes envies à un instant t.
Woaw ! C'est assez vertigineux comme question ! Dans 5 ans, j'aurai 35 ans. Si tout va bien, j'aurais fini à la fois ma thèse et un projet post-doc (actuellement en cours de construction), ce qui me paraît fou ! J'aspire à être maman d'ici là... Il me faut rencontrer le bon gars qui voudra vivre cette aventure ...! Continuer toujours les voyages, quand l'envie, les finances et l'inspiration sont là ! Dans cinq ans, j'aimerais que des projets littéraires prennent forme aussi... Je les ai dans mes tiroirs depuis si longtemps. Bref, des gros projets de vie sur bien des plans ! Nous verrons bien. Je vois ces années à venir avec calme, envie et joie ! Alors ! Rendez-vous dans cinq ans ?
Que de projets Aliénor en effet, mais surtout quelle belle énergie tu dégages !
Oui, rendez-vous dans cinq ans :)