Et si, justement, accepter ses zones de résistance, sans chercher forcément à leur résister, était la clé de la liberté ? Parce que le faite de ne plus leur résister, les dépouille du côté compulsif, qui lui, peut être source de problème.
J’ai moi aussi des zones de résistance qui ressurgissent, me coucher tard,me goinfrer de bonbons, Haribo. Mais depuis que j’ai cessé de m’interdire de le faire, eh bien je ne le fais quasiment plus.
Je suis d’accord avec toi je pense que la “solution” viens du fait d’accepter des zones d’ombre et des travers. En tout cas ça a été la solution pour moi et c’est ce que j’apprends dans mes accompagnements car je pense que si on arrête de lutter, on se libère et tout “rentre dans l’ordre” ( même si je pense que nous sommes déjà bien comme nous sommes !). Et je conseille le livre dont je parle dans ma newsletter d’aujourd’hui: l’agilité émotionnelle du Dr Susan qui vaut le coup d’être lu (en entier ou par bribe)! Belle journée de juillet
Nous cherchons l'équilibre alors que nous devrions chercher la sérénité.
Une balance équilibrée ne bouge pas, sauf que ce qui est statique...n'avance pas.
La stabilité est nécessaire, l'instabilité épuise, c'est un fait. Tu en parles et nous l'avons vécu/le vivons toutes.
Dans ce que tu écris, je lis une forme d'accueil de ce qui ne te satisfait pas. Ce n'est pas un renoncement ou une résignation, simplement le fait de te dire "C'est comme ça pour le moment. Je ne sais pas si/quand ça changera. Je n'y arrive pas pour l'instant".
Pour moi c'est une des clés de la sérénité, même si c'est beaucoup plus simple certains jours que d'autres.
Merci pour ce partage, Géraldine. Je crois profondément que nos zones de résistance ne sont pas des failles à lisser, mais des espaces vivants où notre singularité s’exprime. Les contenir à tout prix, c’est souvent amplifier la tension ; les laisser se déployer, c’est ouvrir un espace d’acceptation et de libération. Dans mon travail d’art-thérapeute, j’accompagne justement ces chaos intimes pour qu’ils deviennent des alliés plutôt que des obstacles. Concrètement, c’est apprendre à faire de l’accident ou de la tâche qu’on ne peut pas effacer sur le papier quelque chose d’acceptable, voire même d’agréable, de beau.
J'ai l'impression que tu décris plusieurs de mes petites habitudes 😂 ma compulsion alimentaire a énormément diminué ces dernières années, mais de temps en temps elle réapparaît et je la laisse faire. Elle n'est plus synonyme de souffrance et perd rapidement son souffle. Pour le reste, je laisse couler. Comme tu le dis souvent : on choisit ses combats 👻 Par contre, je me demande : comment fais-tu pour parvenir à te lever très tôt le matin, même lorsque tu veilles tard ? Car ça c'est vraiment un truc qui m'obsède et que je veux arriver à tenir. Je tiens quelques jours et puis.... Ici c'est l'hiver, maison sans chauffage, glaglagla, hop j'ai l'excuse parfaite.
oh comme je comprends ! Je me lève beaucoup plus facilement depuis que nous avons une pompe à chaleur. Je me rappelle les petits matins où il faisait moins de 15° dans notre chambre 🥶. Il fallait être motivée pour sortir d'un lit tout chaud 😅
Oh une pompe à chaleur, tu me fais envie. On n'imagine pas à quel point les tropiques peuvent être glaciaux en hiver 🥶🥶🥶 merci de ton commentaire, je me sens moins seule dans ma lutte 😂👊🏻
Je monte dans ma tête le scénario parfait, le temps de ceci, le temps de cela et puis la réalité me rattrape et je fais du mieux que je peux, sans trop de il fait et de je dois….
Et finalement pour les journées où je fais ce TOUT BIEN 😂 j’allege me charge mentale. Il fait dire que je suis du signe de la vierge, ça n’arrange rien mais plus j’avance mieux je gère.
Alors bravo Géraldine et laissons faire l’été et sa douceur 😘
Je comprends d’autant mieux la fatigue décisionnelle liée au trouble alimentaire que j’en ai pris conscience à l’automne dernier. J’ai enfin réussi à me désintoxiquer du sucre et les premières semaines, j’avais une sensation de liberté incroyable, comme si j’avais enfin repris le contrôle de ma vie. Je passais mes journées à négocier avec moi-même sur quels gâteaux, bonbons, chocolats j’allais ingurgiter. Et effectivement c’est energivore, épuisant, démoralisant. De tout cœur avec vous, le rapport à la nourriture c’est un sacré truc quand même, le combat d’une vie j’ai l’impression. En ce moment c’est très apaisé chez moi mais je reste humble et prudente, je sais que ça peut basculer si vite. Les photos, se coucher tard c’est un peu l’école buissonnière qu’une très bonne élève peut se permettre non? Et les livres en pile, Vincent Delerm dit dans une itw que les japonais ont un mot pour ça : le tsundoku. Voyez si ce peuple raffiné a un mot pour cela, c’est que c’est peut-être le comble du raffinement!
Merci Geraldine de partager avec autant de franchises tes résistances. Peut-être que c’est aussi l’effet de la période estivale qui fait lâcher prise. Moi aussi je me sentais comme ça hier soir : plus capable de respecter les « il faut » que je m’impose d’habitude. Toute corvée est au dessus de mes forces. Alors tant pis si la maison est mal rangée, que la prochaine newsletter est moins pro. J’ai pas l’envie de faire mieux
Merci pour cette confiance ! Ça me rassure de te voir avec ces failles ;) d’autant plus en juin, qui a été ultra dense cette année, c’est naturel de ne pas avoir l’énergie de lutter.
La vie est un équilibre. Merci de nous montrer que c'est aussi le cas pour vous. De l'adaptation et de la douceur c'est peut être la clé tout compte fait.
Merci Géraldine 😀 C'est tout simplement être humaine, je crois 😉 Nous ne sommes pas des machines, nous 😅 On ne vit pas en vase clos et il me semble que l'on est toutes et tous impactés, d'une manière ou d,'une autre, par ce qui se passe dans le monde et autour de nous, et cela a un coût aussi. Qui s'ajoute à la fatigue d'une année bien remplie et à tous les défis que tu as relevés. Merci pour tes partages, qui suscitent la réflexion et la discussion 🙏
Parfois moi aussi je sors du cadre, je me laisse déborder, je passe outre le planning. Il donne certes un cadre mais n'est pas rigide. Il faut parfois savoir être souple, profiter des occasions qui se présentent, lâcher prise, et arrêter de se flageller... Parfois il ne faut pas résister.
Moi aussi l'activité sportive en ce moment, c'est compliqué. La chaleur ne doit pas aider. Car, comme je l'ai fait remarquer à mon conjoint, et même si cela me semble paradoxal, je suis finalement plus motivée à sortir lorsqu'il fait bof/ mauvais ou qu'il pleut qu'actuellement...
Pour le reste j'ai l'impression qu'on nous parle tellement de normalité, depuis toujours, que ce genre de comportements que l'on peut avoir dans différents domaines de nos vies et qui sont, je le pense, plutôt humains finalement, nous semblent bizarres et nous font sentir à part.
Je comprends ton laisser-aller de ces derniers temps, et toutes tes zones d'ombre aussi. Parce que je le vis, dans d'autres domaines (le matériel de papeterie, notamment!). Et j'aime la façon que tu as de "faire avec", grâce au déséquilibre que tu acquiers et à cette sorte de certitude que, justement, rien n'est certain.
Encore une fois merci pour cette ouverture, j'imagine à quel point cela peut aider d'autres gens à se sentir moins seuls.
Je m’apprêtais à réagir mais tout est dit dans les commentaires. Le fait qu’on cherche l’équilibre alors que je convoiterais plus l’harmonie ou la sérénité… Ce cheminement vers une espèce d’acceptation sans pour autant être résignée… la déculpabilisation que procure cette reconnaissance de ses failles… Cette liberté de ne pas être contraint par ses rituels… La « rassurance » quand on se laisse aller sans que cela ne révolutionne pour autant sa vie… Bref, l’apprentissage de soi prend du temps et n’est certainement pas un simple « quand on veut on peut » ! Et j’avoue je préfère ça. Merci pour cette newsletter. Belle vacances 🌻
J'ai beaucoup aimé ton post, il m'a pas mal parlé ! Je trouve ca déjà chouette que tu ai réussi à comprendre que le déséquilibre était ton fonctionnement, dans une société où j'ai le sentiment qu'on nous demande l'inverse tout le temps. Tu n'est pas la seule j'en suis consciente mais ca fait du bien et c'est déculpabilisant de lire quelqu'un parler du fait que parfois elle se laisser dépasser par certaines choses (comme manger toutes les figues alors que tu ne voulais en manger qu'une 😅). Tu vis tout simplement !
PS : J'ai le même souci au niveau du yoga, j'avais cru trouver ma routine et je m'y suis tenu pendant 3 semaines même quand j'avais la flemme et là avec l'arrivée des grosses chaleurs, j'y arrive plus 😒
Merci pour la lumière sur ces zones de résistance. Elle est précieuse parmi tous ces coachs de vie et leur « si on veut, on peut ».
J'ai essayé "si on veut, on peut", ça n'a pas marché 🤣
Et si, justement, accepter ses zones de résistance, sans chercher forcément à leur résister, était la clé de la liberté ? Parce que le faite de ne plus leur résister, les dépouille du côté compulsif, qui lui, peut être source de problème.
J’ai moi aussi des zones de résistance qui ressurgissent, me coucher tard,me goinfrer de bonbons, Haribo. Mais depuis que j’ai cessé de m’interdire de le faire, eh bien je ne le fais quasiment plus.
Je te souhaite un bel été
Je suis d’accord avec toi je pense que la “solution” viens du fait d’accepter des zones d’ombre et des travers. En tout cas ça a été la solution pour moi et c’est ce que j’apprends dans mes accompagnements car je pense que si on arrête de lutter, on se libère et tout “rentre dans l’ordre” ( même si je pense que nous sommes déjà bien comme nous sommes !). Et je conseille le livre dont je parle dans ma newsletter d’aujourd’hui: l’agilité émotionnelle du Dr Susan qui vaut le coup d’être lu (en entier ou par bribe)! Belle journée de juillet
C’est l’été, donc le meilleur moment pour observer nos zones de résistance et de liberté. Merci d’être là. 💕
Oui c'est vrai, l'été se prête à cette attention. Merci Isabelle 💕
Nous cherchons l'équilibre alors que nous devrions chercher la sérénité.
Une balance équilibrée ne bouge pas, sauf que ce qui est statique...n'avance pas.
La stabilité est nécessaire, l'instabilité épuise, c'est un fait. Tu en parles et nous l'avons vécu/le vivons toutes.
Dans ce que tu écris, je lis une forme d'accueil de ce qui ne te satisfait pas. Ce n'est pas un renoncement ou une résignation, simplement le fait de te dire "C'est comme ça pour le moment. Je ne sais pas si/quand ça changera. Je n'y arrive pas pour l'instant".
Pour moi c'est une des clés de la sérénité, même si c'est beaucoup plus simple certains jours que d'autres.
🌟
Merci pour ce partage, Géraldine. Je crois profondément que nos zones de résistance ne sont pas des failles à lisser, mais des espaces vivants où notre singularité s’exprime. Les contenir à tout prix, c’est souvent amplifier la tension ; les laisser se déployer, c’est ouvrir un espace d’acceptation et de libération. Dans mon travail d’art-thérapeute, j’accompagne justement ces chaos intimes pour qu’ils deviennent des alliés plutôt que des obstacles. Concrètement, c’est apprendre à faire de l’accident ou de la tâche qu’on ne peut pas effacer sur le papier quelque chose d’acceptable, voire même d’agréable, de beau.
J'ai l'impression que tu décris plusieurs de mes petites habitudes 😂 ma compulsion alimentaire a énormément diminué ces dernières années, mais de temps en temps elle réapparaît et je la laisse faire. Elle n'est plus synonyme de souffrance et perd rapidement son souffle. Pour le reste, je laisse couler. Comme tu le dis souvent : on choisit ses combats 👻 Par contre, je me demande : comment fais-tu pour parvenir à te lever très tôt le matin, même lorsque tu veilles tard ? Car ça c'est vraiment un truc qui m'obsède et que je veux arriver à tenir. Je tiens quelques jours et puis.... Ici c'est l'hiver, maison sans chauffage, glaglagla, hop j'ai l'excuse parfaite.
oh comme je comprends ! Je me lève beaucoup plus facilement depuis que nous avons une pompe à chaleur. Je me rappelle les petits matins où il faisait moins de 15° dans notre chambre 🥶. Il fallait être motivée pour sortir d'un lit tout chaud 😅
Oh une pompe à chaleur, tu me fais envie. On n'imagine pas à quel point les tropiques peuvent être glaciaux en hiver 🥶🥶🥶 merci de ton commentaire, je me sens moins seule dans ma lutte 😂👊🏻
Je monte dans ma tête le scénario parfait, le temps de ceci, le temps de cela et puis la réalité me rattrape et je fais du mieux que je peux, sans trop de il fait et de je dois….
Et finalement pour les journées où je fais ce TOUT BIEN 😂 j’allege me charge mentale. Il fait dire que je suis du signe de la vierge, ça n’arrange rien mais plus j’avance mieux je gère.
Alors bravo Géraldine et laissons faire l’été et sa douceur 😘
Je comprends d’autant mieux la fatigue décisionnelle liée au trouble alimentaire que j’en ai pris conscience à l’automne dernier. J’ai enfin réussi à me désintoxiquer du sucre et les premières semaines, j’avais une sensation de liberté incroyable, comme si j’avais enfin repris le contrôle de ma vie. Je passais mes journées à négocier avec moi-même sur quels gâteaux, bonbons, chocolats j’allais ingurgiter. Et effectivement c’est energivore, épuisant, démoralisant. De tout cœur avec vous, le rapport à la nourriture c’est un sacré truc quand même, le combat d’une vie j’ai l’impression. En ce moment c’est très apaisé chez moi mais je reste humble et prudente, je sais que ça peut basculer si vite. Les photos, se coucher tard c’est un peu l’école buissonnière qu’une très bonne élève peut se permettre non? Et les livres en pile, Vincent Delerm dit dans une itw que les japonais ont un mot pour ça : le tsundoku. Voyez si ce peuple raffiné a un mot pour cela, c’est que c’est peut-être le comble du raffinement!
Merci Geraldine de partager avec autant de franchises tes résistances. Peut-être que c’est aussi l’effet de la période estivale qui fait lâcher prise. Moi aussi je me sentais comme ça hier soir : plus capable de respecter les « il faut » que je m’impose d’habitude. Toute corvée est au dessus de mes forces. Alors tant pis si la maison est mal rangée, que la prochaine newsletter est moins pro. J’ai pas l’envie de faire mieux
Merci pour cette confiance ! Ça me rassure de te voir avec ces failles ;) d’autant plus en juin, qui a été ultra dense cette année, c’est naturel de ne pas avoir l’énergie de lutter.
La vie est un équilibre. Merci de nous montrer que c'est aussi le cas pour vous. De l'adaptation et de la douceur c'est peut être la clé tout compte fait.
Merci Géraldine 😀 C'est tout simplement être humaine, je crois 😉 Nous ne sommes pas des machines, nous 😅 On ne vit pas en vase clos et il me semble que l'on est toutes et tous impactés, d'une manière ou d,'une autre, par ce qui se passe dans le monde et autour de nous, et cela a un coût aussi. Qui s'ajoute à la fatigue d'une année bien remplie et à tous les défis que tu as relevés. Merci pour tes partages, qui suscitent la réflexion et la discussion 🙏
Parfois moi aussi je sors du cadre, je me laisse déborder, je passe outre le planning. Il donne certes un cadre mais n'est pas rigide. Il faut parfois savoir être souple, profiter des occasions qui se présentent, lâcher prise, et arrêter de se flageller... Parfois il ne faut pas résister.
Moi aussi l'activité sportive en ce moment, c'est compliqué. La chaleur ne doit pas aider. Car, comme je l'ai fait remarquer à mon conjoint, et même si cela me semble paradoxal, je suis finalement plus motivée à sortir lorsqu'il fait bof/ mauvais ou qu'il pleut qu'actuellement...
Pour le reste j'ai l'impression qu'on nous parle tellement de normalité, depuis toujours, que ce genre de comportements que l'on peut avoir dans différents domaines de nos vies et qui sont, je le pense, plutôt humains finalement, nous semblent bizarres et nous font sentir à part.
Je comprends ton laisser-aller de ces derniers temps, et toutes tes zones d'ombre aussi. Parce que je le vis, dans d'autres domaines (le matériel de papeterie, notamment!). Et j'aime la façon que tu as de "faire avec", grâce au déséquilibre que tu acquiers et à cette sorte de certitude que, justement, rien n'est certain.
Encore une fois merci pour cette ouverture, j'imagine à quel point cela peut aider d'autres gens à se sentir moins seuls.
A très bientôt, Géraldine.
Je m’apprêtais à réagir mais tout est dit dans les commentaires. Le fait qu’on cherche l’équilibre alors que je convoiterais plus l’harmonie ou la sérénité… Ce cheminement vers une espèce d’acceptation sans pour autant être résignée… la déculpabilisation que procure cette reconnaissance de ses failles… Cette liberté de ne pas être contraint par ses rituels… La « rassurance » quand on se laisse aller sans que cela ne révolutionne pour autant sa vie… Bref, l’apprentissage de soi prend du temps et n’est certainement pas un simple « quand on veut on peut » ! Et j’avoue je préfère ça. Merci pour cette newsletter. Belle vacances 🌻
J'ai beaucoup aimé ton post, il m'a pas mal parlé ! Je trouve ca déjà chouette que tu ai réussi à comprendre que le déséquilibre était ton fonctionnement, dans une société où j'ai le sentiment qu'on nous demande l'inverse tout le temps. Tu n'est pas la seule j'en suis consciente mais ca fait du bien et c'est déculpabilisant de lire quelqu'un parler du fait que parfois elle se laisser dépasser par certaines choses (comme manger toutes les figues alors que tu ne voulais en manger qu'une 😅). Tu vis tout simplement !
PS : J'ai le même souci au niveau du yoga, j'avais cru trouver ma routine et je m'y suis tenu pendant 3 semaines même quand j'avais la flemme et là avec l'arrivée des grosses chaleurs, j'y arrive plus 😒