Je vous suis depuis de nombreuses années, sur votre blog, j'ai lu vos livres, vos newsletters, nous avons même échangé des idées à propos de la période qui suit un cancer du sein, etc.
Aujourd'hui, à la lecture de votre réflexion sur l'apprentissage de la douceur, légitime et qui vous appartient, j'ai ressenti un vif agacement et je crois que j'ai besoin, moi aussi, de vous le dire, libre à vous d'en faire des choux et des pâtés ... Je me suis lassée du nombrilisme et de l'égocentrisme de vos écrits. Je sais que je suis libre d'aller voir ailleurs (ce que je ferai peut-être) mais je pense que, sans faire de la psychologie à quat'sous, la générosité, une disponibilité aux autres, par exemple, sont des moyens d'atteindre une forme de sérénité, de relativiser ce qui nous arrive... et d'avoir moins besoin de claquer les portes ...
Merci pour votre ressenti. Oui, cette newsletter est un endroit où je dépose des réflexions personnelles. Ce dispositif me convient, j'assume qu'il soit centré sur moi. La générosité, la disponibilité aux autres... je les vis au quotidien, dans mes actes. Je n'éprouve pas le besoin d'en parler directement ici. Vous êtes bien sûr libre de trouver ma démarche nombriliste d'arrêter de me lire. Je note toutefois que, comme vous me le rappelez, vous me lisez depuis longtemps. J'ai d'ailleurs retrouvé notre échange par mail. Et vous évoquez "un vif agacement". Je me demande donc dans quelle mesure un point, dans ma dernière newsletter, a piqué chez vous quelque chose que vous ne vous autorisez pas... Bon week-end !
Merci Géraldine. Cette manière de décortiquer ta vie, tes sensations, tes pulsions, cette honnêteté partagée m’aide à percevoir ma vie, mes sensations, mes pulsions, m’aide à être plus honnête avec moi-même. En fait j’avance à l’aveugle de mon côté. Je pensais être une « penseuse » mais finalement pas tant que ça. Je me rend compte que je suis plutôt adaptative. J’ai oublié le nom de la personne entendue dans un podcast qui appelait ça l’intelligence situationnelle.. bref tout ça pour dire que je me dévalorisais un peu en pensant que je manquais de préparation, que je manquais d’ambition, que je manquais d’exigence. Mais finalement comme Mark j’apprécie ce que je fais mais surtout comme je le fais. Je prends mon temps. J’accepte ma lenteur et ce besoin de faire en conscience. Ce que je pensais être de la procrastination c’est plutôt de la douceur ! Dans la mesure du possible je choisis de faire que ce que je sais que je vais faire en pleine présence et avec joie. Même la paperasserie ! Je trouve un moment où je suis mieux disposée et où finalement tout se déroule plus facilement. Évidemment je suis parfois en retard. Mais j’accepte maintenant ce qui m’était invivable avant. Et je me rend compte que ça passe. Le faire au bon moment me fait gagner du temps et surtout du bon temps. Je suis plus efficace dans ma tâche et en plus j’ai pu apprécier chaque instant. Alors merci à vous deux d’avoir éclairé cette philosophie de vie. Vive la douceur et la tranquillité d’esprit et de corps puisque physique et psychique vont de paire on le sait bien ☺️
Moi je ne claque jamais les portes, je ne fais pas de bruit, je ne laisse pas de trace, pas de miettes… et ça me fait réfléchir aussi. Quand j’étais petite il ne fallait pas déranger, pas faire de bruit… c’est resté. Chacun son travail 😉😊
Merci Aurélia. Ton commentaire me fait beaucoup réfléchir, je n'avais jamais envisagé les choses comme cela. Tu as raison, chacun son travail. Nous sommes à la fois différentes et animées par la même envie de juste vivre en paix avec nous-mêmes.
Chouette de te lire, ça invite à davantage de douceur (même si je pense déjà ne pas être une personne qui claque trop les portes, je vais parfois trop vite, et c'est pas loin d'être pareil). En tout cas, je partage en tout points l'objectif de Mark, d'une vie douce, d'être tranquille. 😌
Merci, Géraldine. J'apprécie cette histoire pour sa grâce et la finesse de prendre un peu d'espace pour réfléchir, pour gérer les choses qui nous entourent avec douceur et grâce, pour nous-mêmes et pour nos proches.
Bonjour chère Géraldine,
Je vous suis depuis de nombreuses années, sur votre blog, j'ai lu vos livres, vos newsletters, nous avons même échangé des idées à propos de la période qui suit un cancer du sein, etc.
Aujourd'hui, à la lecture de votre réflexion sur l'apprentissage de la douceur, légitime et qui vous appartient, j'ai ressenti un vif agacement et je crois que j'ai besoin, moi aussi, de vous le dire, libre à vous d'en faire des choux et des pâtés ... Je me suis lassée du nombrilisme et de l'égocentrisme de vos écrits. Je sais que je suis libre d'aller voir ailleurs (ce que je ferai peut-être) mais je pense que, sans faire de la psychologie à quat'sous, la générosité, une disponibilité aux autres, par exemple, sont des moyens d'atteindre une forme de sérénité, de relativiser ce qui nous arrive... et d'avoir moins besoin de claquer les portes ...
Bien à vous, Marie-Claire
Bonjour Marie-Claire,
Merci pour votre ressenti. Oui, cette newsletter est un endroit où je dépose des réflexions personnelles. Ce dispositif me convient, j'assume qu'il soit centré sur moi. La générosité, la disponibilité aux autres... je les vis au quotidien, dans mes actes. Je n'éprouve pas le besoin d'en parler directement ici. Vous êtes bien sûr libre de trouver ma démarche nombriliste d'arrêter de me lire. Je note toutefois que, comme vous me le rappelez, vous me lisez depuis longtemps. J'ai d'ailleurs retrouvé notre échange par mail. Et vous évoquez "un vif agacement". Je me demande donc dans quelle mesure un point, dans ma dernière newsletter, a piqué chez vous quelque chose que vous ne vous autorisez pas... Bon week-end !
Merci Géraldine. Cette manière de décortiquer ta vie, tes sensations, tes pulsions, cette honnêteté partagée m’aide à percevoir ma vie, mes sensations, mes pulsions, m’aide à être plus honnête avec moi-même. En fait j’avance à l’aveugle de mon côté. Je pensais être une « penseuse » mais finalement pas tant que ça. Je me rend compte que je suis plutôt adaptative. J’ai oublié le nom de la personne entendue dans un podcast qui appelait ça l’intelligence situationnelle.. bref tout ça pour dire que je me dévalorisais un peu en pensant que je manquais de préparation, que je manquais d’ambition, que je manquais d’exigence. Mais finalement comme Mark j’apprécie ce que je fais mais surtout comme je le fais. Je prends mon temps. J’accepte ma lenteur et ce besoin de faire en conscience. Ce que je pensais être de la procrastination c’est plutôt de la douceur ! Dans la mesure du possible je choisis de faire que ce que je sais que je vais faire en pleine présence et avec joie. Même la paperasserie ! Je trouve un moment où je suis mieux disposée et où finalement tout se déroule plus facilement. Évidemment je suis parfois en retard. Mais j’accepte maintenant ce qui m’était invivable avant. Et je me rend compte que ça passe. Le faire au bon moment me fait gagner du temps et surtout du bon temps. Je suis plus efficace dans ma tâche et en plus j’ai pu apprécier chaque instant. Alors merci à vous deux d’avoir éclairé cette philosophie de vie. Vive la douceur et la tranquillité d’esprit et de corps puisque physique et psychique vont de paire on le sait bien ☺️
Coucou Laurence,
Merci pour ton message. Je suis heureuse que la lecture de la newsletter te fasse te sentir mieux, c'est mon but !
"J'avance à l'aveugle" : nous en sommes tous là :))) Haut les coeurs.
Je t'embrasse
Merci pour cette belle lettre.
Moi je ne claque jamais les portes, je ne fais pas de bruit, je ne laisse pas de trace, pas de miettes… et ça me fait réfléchir aussi. Quand j’étais petite il ne fallait pas déranger, pas faire de bruit… c’est resté. Chacun son travail 😉😊
Merci Aurélia. Ton commentaire me fait beaucoup réfléchir, je n'avais jamais envisagé les choses comme cela. Tu as raison, chacun son travail. Nous sommes à la fois différentes et animées par la même envie de juste vivre en paix avec nous-mêmes.
Tout pareil !
Chouette de te lire, ça invite à davantage de douceur (même si je pense déjà ne pas être une personne qui claque trop les portes, je vais parfois trop vite, et c'est pas loin d'être pareil). En tout cas, je partage en tout points l'objectif de Mark, d'une vie douce, d'être tranquille. 😌
Bon week-end !
Merci Yasmine ! Bon week-end à toi aussi ❤️
Merci, Géraldine. J'apprécie cette histoire pour sa grâce et la finesse de prendre un peu d'espace pour réfléchir, pour gérer les choses qui nous entourent avec douceur et grâce, pour nous-mêmes et pour nos proches.
Merci Victoria. J'essaie, je n'y arrive pas toujours :)