J'assimile chacune de mes amitiés perdues à un changement de vie précis (souvent du célibat puis couple, divorce, choix de vie radical, mort d'un parent, déménagement, premier enfant, etc.). C'est comme si une clause du contrat d'amitié avait changé et cela engendrait une scission sans négociation. Après, pour la forme, je suis plutôt Team Mark même s'il n'est pas toujours possible d'échapper à ces fameux (et souvent pénibles) dialogues de sourds. En tout cas, merci d'aborder ce sujet tellement sensible où chacune peut se retrouver.
Dans l’espace de la lecture de ta newsletter d’aujourd’hui, chère Géraldine, j’ai compté, une à une, les ruptures amicales que j’ai eu: cinq.
Cinq relations qui m’ont énormément appris sur mon ombre. Des mines d’or, finalement. Comme des espèces de loupes pour m’aider à réfléchir aux différentes étapes de ma vie et de mon développement.
Je me retrouve beaucoup dans cette newsletter, la verticalité, la fusion, la fascination… j’ai remarqué que j’ai eu souvent des amies diamétralement opposées à ce que je suis, fascinée par leur extraversion, alors que je suis très introvertie, j’ai cessé de me perdre dans ces amitiés, épuisée à m’adapter. Je suis en transition, désormais à l’écoute de mes besoins et envies je ne cherche plus à plaire absolument. Je sais que de nouvelles amitiés viendront, je suis impatiente de les découvrir. Encore Merci Géraldine.
Bonjour Géraldine merci de mettre des mots si bien choisis sur cette situation. Je l'ai vécue assez récemment. J'ai beaucoup souffert, pleuré, culpabilisé etc... mais avec le recul cette étape m'a permis de rencontrer de belles personnes et partager du beau et bon temps avec elles. Je suis aussi favorable à l explication du pourquoi. Quitter propre 😁
Merci d’aborder ce sujet qui me « turlupine » souvent mais qui est peu traité au niveau collectif/culturel, à côté des ruptures amoureuses… je n’ai jamais eu de rupture amicale « claire et nette » mais plutôt des éloignements progressifs et j’aime à penser qu’un jour, on se retrouvera… du coup la personne reste dans mes pensées de temps à autre, et je me pose des questions sans réponse. La rupture a le mérite d’éclaircir la situation et je devrais peut être avoir le courage d’aborder le sujet. Merci !
Un sujet difficile, que j'ai prévu d'aborder dans une prochaine newsletter (on est une nouvelle fois en phase). En fait, je n'ai vécu qu'une grosse rupture d'amitié (contrairement aux ruptures amoureuses) lorsque j'étais dans la vingtaine, mais c'était ma "meilleure amie" depuis le primaire. Je mets entre guillemets parce que, justement, je me suis rendu compte que c'était une amitié à sens unique, et qu'elle ne me voyait que pour combler un vide, et lorsqu'elle a rencontré de nouvelles personnes à la fac, je n'ai plus eu d'intérêt ni de place. Et j'ai dit stop. Aussi parce que je venais de rencontrer celle qui est aujourd'hui ma meilleure amie, et que j'ai découvert ce que c'était, une véritable amitié...
Intéressant cette expression "amitié à sens unique". Tant qu'elle s'est poursuivie, c'est que vous y trouviez chacune quelque chose, non ? Une motivation pour continuer ? En revanche je comprends que ce n'était pas ce que tu recherchais, raison pour laquelle tu y as mis un terme.
C'est un sujet qui m'est cher. L'amitié c'est très important pour moi. Un équilibre de longues dates, des vies ensemble avec des coups de gueule mais surtout une présence et des liens qui se cultivent. J'ai des amitiés longues de 25 ans! Mes amies me sont plus proches que ma famille bien souvent. Rompre pour moi n'est pas possible sauf en cas de violente rupture d'honnêteté ou de manque de confiance. Les amis se comptent sur les doigts de la main. Pour le coup j'ai beaucoup de mal a me créer de nouveaux amis, dignes de confiance. Votre newsletter me parle car il est courageux de s'expliquer pour rompre. J'ai été estomaqué par une amie qui m'a parlé d'une de ses amies qui a rompu pas SMS. Quel dommage.
Rompre par SMS... parfois on manque de courage. C'est humain. Il faut avoir suffisamment de ressources en soi pour verbaliser les choses. Ça n'a pas toujours été mon cas, c'est sûrement pour cela que j'en parle autant aujourd'hui !
C'est fou ce que ça me parle, merci beaucoup Géraldine.
Je te suis (je me permets le tutoiement, j'espère que c'est OK) depuis quelques temps déjà mais je n'ai jamais posté. Je ne sens pas tant cette verticalité mais il y a quelque chose de l'admiration, trouver chez l'autre ce qui me manque.
Et rompre définitivement quand on sait que c'est terminé.
Merci de me rassurer sur le fait que je ne suis pas seule à agir ainsi!
Merci Anne-France. Il y aurait tant à dire sur le sentiment d'admiration, et comment parvenir à passer de l'admiration (où l'on place l'autre au-dessus) au respect (où l'on établit un rapport d'égalité)...
Comme je viens d'être opérée (prothèse totale pour mon genou gauche - l'intervention chirurgicale s'est merveilleusement bien déroulé) le 10 septembre et rentrée à la maison le lendemain le 11, j'ai pris un peu de retard dans mes mails et c'est pourquoi je réagis seulement à ta newsletter de vendredi.
Mon témoignage : P. était mon amie d'enfance. Nous nous étions connues à l'école maternelle. C'était la sœur que je n'avais pas eue et qui me manquait (nous étions toutes les deux fille unique). Et nous étions restées amies encore à l'âge adulte. C'était donc comme une évidence qu'elle devienne la marraine de mon aînée. P. s'était mariée (avant moi) et a eu un fils unique handicapé mental. Pour ma part, je me suis également mariée et nous avons trois filles et sept petits-enfants tous en bonne santé. Peu après mon mariage, j'ai suivi une psychothérapie qui aura duré plusieurs décennies et j'ai évolué. Et puis un jour j'ai appris par voie de presse que JM mon premier amour (nous nous étions quittés à la demande de celui-ci sans que je sache pourquoi et c'était resté un point d'interrogation incompréhensible et douloureux pour moi...) était arrêté comme appartenant à un réseau pédophile (dont faisaient également parties de nombreuses personnes très connues et haut placées...). Et de fil en aiguille, P. m'a appris qu'elle avait été la personne à l'origine de tout ça (jalouse, elle était atteinte de mythomanie et avait raconté des histoires, mais je ne m'en étais pas rendue compte, car je trouvais en elle mon alter ego, mon miroir). Finalement, c'est elle qui n'a plus voulu de notre amitié et a rompu (après que mon aînée, sa filleule donc, ait accouché de ses jumeaux, mes premiers petits-fils). En fait, je pense que les nouvelles places que nous avions dans nos vies respectives et chacune vis à vis de l'autre étant modifiées, notre amitié en devenait impossible. J'ai pardonné immédiatement (mais sous le choc, j'ai dû être hospitalisée...) aussi bien à JM qu'à P. Ils ont été une partie de mon existence et j'ai vécu de très belles choses avec l'un et avec l'autre. La vie nous fera peut-être nous croiser de nouveau. Ou pas. Pour moi, la page est tournée, mais reste ouverte.
Bonne semaine et à bientôt. Gros bisous, Christiane
C est súper cette newsletter, merci! j aime quand tu fais metaphore avec vertical et horizontal je n y avais pas pensé. Apres ce temps de te suivre je crois que tu es une bonne amie de tes ami(e)s 🌺🌺😘
Oui ce point de rupture arrive souvent avec mes amies ou mes amants, en cas de trop grand respect. Souvent par jalousie dans le temps et je casse ou plutôt je me "casse" et cesse de voir la personne. Pas de discussion difficile dans mon cas. C'est souvent d'un accord tacite étonnamment. La relation s'est probablement épuisée.
Heureusement j'apprends avec le temps à ne pas juger, à accepter la différence, à donner et à reconnaitre des chances dans les relations, à passer outre les sentiments d'infériorité ou de supériorité. La maturité.
Cette amitié que tu décris si bien, je l'ai vécue.
3 années folles qui se sont brutalement achevées à son initiative, sans explications du jour au lendemain.
1 an à me torturer jusqu'à me rendre malade physiquement.
Puis 1 an à me reconstruire et à travailler pour comprendre.
On guéri et on en tire des enseignements.
Je ne sais pas pour toi mais mon amitié n'en était pas une: je donnais, elle prenait, point (ou elle donnait juste quelques miettes afin de me garder près d'elle).
Les débuts ont été incroyables, merveilleux, idylliques.
Puis elle s'est petit à petit détachée de moi.
Pour me jeter (silence radio du jour au lendemain).
Quand je la croise depuis deux ans maintenant, elle m'ignore.
Une inconnue.
Une psy m'a aidée à y voir clair: tout ceci n'était rien d'autre qu'une manipulation narcissique de sa part.
Ces personnalités toxiques nous appâtent, nous valorisent puis nous quittent lorsqu'elles n'ont plus rien à tirer de nous.
Nous laissant avec de la culpabilité (c'est de notre faute, nous sommes tellement ceci ou pas assez cela).
La véritable amitié ne connait pas l'envie, la jalousie ou l'admiration maladive comme tu le dis si bien.
Elle ne fait pas se questionner sur toi, ou ce que tu es ("trop" ou "pas assez").
Les seules personnes qui nous mettent dans ces états sont bien ces personnalités narcissiques qui passent d'une proie à l'autre sans explications.
Elles se nourrissent des sensibles, des empathes, de ceux qui manquent de confiance.
Et qui se projettent dans l'image qu'elles renvoient.
Tu es la seule à te remettre en question, à chercher des explications et à recevoir des reproches lorsque tu veux en savoir plus.
J'ai écrit un livre là-dessus, que j'ai envoyé à des éditeurs au même moment que j'ai reçu ta newsletter (j'y vois un signe).
Cela fait du bien de se sentir moins seule à ce propos!
Oh là là que cet article m'a fait du bien. Je comprends mieux ce que j'ai subi et fait subir à une ami(e) que je ne souhaite plus revoir. Le manque d'explications est ce qui fait se remettre en cause et se poser mille et une questions. J'étais restée dans un ancien "schéma" des ami(e)s pour la vie. Mais en vous lisant, je comprends que les relations amicales ne sont pas figées et peuvent bougées pour de multiples raisons.
J'assimile chacune de mes amitiés perdues à un changement de vie précis (souvent du célibat puis couple, divorce, choix de vie radical, mort d'un parent, déménagement, premier enfant, etc.). C'est comme si une clause du contrat d'amitié avait changé et cela engendrait une scission sans négociation. Après, pour la forme, je suis plutôt Team Mark même s'il n'est pas toujours possible d'échapper à ces fameux (et souvent pénibles) dialogues de sourds. En tout cas, merci d'aborder ce sujet tellement sensible où chacune peut se retrouver.
"C'est comme si une clause du contrat d'amitié avait changé et cela engendrait une scission sans négociation" : très bien vu, merci Sonia.
Dans l’espace de la lecture de ta newsletter d’aujourd’hui, chère Géraldine, j’ai compté, une à une, les ruptures amicales que j’ai eu: cinq.
Cinq relations qui m’ont énormément appris sur mon ombre. Des mines d’or, finalement. Comme des espèces de loupes pour m’aider à réfléchir aux différentes étapes de ma vie et de mon développement.
Merci Esmeralda pour ton retour d'expérience. Oui, ces relations nous permettent d'explorer notre ombre. J'aime aussi ton image de loupe.
Je me retrouve beaucoup dans cette newsletter, la verticalité, la fusion, la fascination… j’ai remarqué que j’ai eu souvent des amies diamétralement opposées à ce que je suis, fascinée par leur extraversion, alors que je suis très introvertie, j’ai cessé de me perdre dans ces amitiés, épuisée à m’adapter. Je suis en transition, désormais à l’écoute de mes besoins et envies je ne cherche plus à plaire absolument. Je sais que de nouvelles amitiés viendront, je suis impatiente de les découvrir. Encore Merci Géraldine.
Merci Cécilia. Oui, on peut "se perdre" jusqu'à l'épuisement dans des amitiés. Merci de le rappeler. Bonne transition 😘
Bonjour Géraldine merci de mettre des mots si bien choisis sur cette situation. Je l'ai vécue assez récemment. J'ai beaucoup souffert, pleuré, culpabilisé etc... mais avec le recul cette étape m'a permis de rencontrer de belles personnes et partager du beau et bon temps avec elles. Je suis aussi favorable à l explication du pourquoi. Quitter propre 😁
"Quitter propre", comme c'est bien dit. Merci Evelyne 😄
Merci d’aborder ce sujet qui me « turlupine » souvent mais qui est peu traité au niveau collectif/culturel, à côté des ruptures amoureuses… je n’ai jamais eu de rupture amicale « claire et nette » mais plutôt des éloignements progressifs et j’aime à penser qu’un jour, on se retrouvera… du coup la personne reste dans mes pensées de temps à autre, et je me pose des questions sans réponse. La rupture a le mérite d’éclaircir la situation et je devrais peut être avoir le courage d’aborder le sujet. Merci !
Merci Marie-Sophie pour tes impressions. C'est pas mal aussi de se poser des questions sans réponse de l'autre...
Un sujet difficile, que j'ai prévu d'aborder dans une prochaine newsletter (on est une nouvelle fois en phase). En fait, je n'ai vécu qu'une grosse rupture d'amitié (contrairement aux ruptures amoureuses) lorsque j'étais dans la vingtaine, mais c'était ma "meilleure amie" depuis le primaire. Je mets entre guillemets parce que, justement, je me suis rendu compte que c'était une amitié à sens unique, et qu'elle ne me voyait que pour combler un vide, et lorsqu'elle a rencontré de nouvelles personnes à la fac, je n'ai plus eu d'intérêt ni de place. Et j'ai dit stop. Aussi parce que je venais de rencontrer celle qui est aujourd'hui ma meilleure amie, et que j'ai découvert ce que c'était, une véritable amitié...
Intéressant cette expression "amitié à sens unique". Tant qu'elle s'est poursuivie, c'est que vous y trouviez chacune quelque chose, non ? Une motivation pour continuer ? En revanche je comprends que ce n'était pas ce que tu recherchais, raison pour laquelle tu y as mis un terme.
C'est un sujet qui m'est cher. L'amitié c'est très important pour moi. Un équilibre de longues dates, des vies ensemble avec des coups de gueule mais surtout une présence et des liens qui se cultivent. J'ai des amitiés longues de 25 ans! Mes amies me sont plus proches que ma famille bien souvent. Rompre pour moi n'est pas possible sauf en cas de violente rupture d'honnêteté ou de manque de confiance. Les amis se comptent sur les doigts de la main. Pour le coup j'ai beaucoup de mal a me créer de nouveaux amis, dignes de confiance. Votre newsletter me parle car il est courageux de s'expliquer pour rompre. J'ai été estomaqué par une amie qui m'a parlé d'une de ses amies qui a rompu pas SMS. Quel dommage.
Rompre par SMS... parfois on manque de courage. C'est humain. Il faut avoir suffisamment de ressources en soi pour verbaliser les choses. Ça n'a pas toujours été mon cas, c'est sûrement pour cela que j'en parle autant aujourd'hui !
C'est fou ce que ça me parle, merci beaucoup Géraldine.
Je te suis (je me permets le tutoiement, j'espère que c'est OK) depuis quelques temps déjà mais je n'ai jamais posté. Je ne sens pas tant cette verticalité mais il y a quelque chose de l'admiration, trouver chez l'autre ce qui me manque.
Et rompre définitivement quand on sait que c'est terminé.
Merci de me rassurer sur le fait que je ne suis pas seule à agir ainsi!
Merci Anne-France. Il y aurait tant à dire sur le sentiment d'admiration, et comment parvenir à passer de l'admiration (où l'on place l'autre au-dessus) au respect (où l'on établit un rapport d'égalité)...
Bonsoir Géraldine,
Comme je viens d'être opérée (prothèse totale pour mon genou gauche - l'intervention chirurgicale s'est merveilleusement bien déroulé) le 10 septembre et rentrée à la maison le lendemain le 11, j'ai pris un peu de retard dans mes mails et c'est pourquoi je réagis seulement à ta newsletter de vendredi.
Mon témoignage : P. était mon amie d'enfance. Nous nous étions connues à l'école maternelle. C'était la sœur que je n'avais pas eue et qui me manquait (nous étions toutes les deux fille unique). Et nous étions restées amies encore à l'âge adulte. C'était donc comme une évidence qu'elle devienne la marraine de mon aînée. P. s'était mariée (avant moi) et a eu un fils unique handicapé mental. Pour ma part, je me suis également mariée et nous avons trois filles et sept petits-enfants tous en bonne santé. Peu après mon mariage, j'ai suivi une psychothérapie qui aura duré plusieurs décennies et j'ai évolué. Et puis un jour j'ai appris par voie de presse que JM mon premier amour (nous nous étions quittés à la demande de celui-ci sans que je sache pourquoi et c'était resté un point d'interrogation incompréhensible et douloureux pour moi...) était arrêté comme appartenant à un réseau pédophile (dont faisaient également parties de nombreuses personnes très connues et haut placées...). Et de fil en aiguille, P. m'a appris qu'elle avait été la personne à l'origine de tout ça (jalouse, elle était atteinte de mythomanie et avait raconté des histoires, mais je ne m'en étais pas rendue compte, car je trouvais en elle mon alter ego, mon miroir). Finalement, c'est elle qui n'a plus voulu de notre amitié et a rompu (après que mon aînée, sa filleule donc, ait accouché de ses jumeaux, mes premiers petits-fils). En fait, je pense que les nouvelles places que nous avions dans nos vies respectives et chacune vis à vis de l'autre étant modifiées, notre amitié en devenait impossible. J'ai pardonné immédiatement (mais sous le choc, j'ai dû être hospitalisée...) aussi bien à JM qu'à P. Ils ont été une partie de mon existence et j'ai vécu de très belles choses avec l'un et avec l'autre. La vie nous fera peut-être nous croiser de nouveau. Ou pas. Pour moi, la page est tournée, mais reste ouverte.
Bonne semaine et à bientôt. Gros bisous, Christiane
Merci Christiane 😘
C est súper cette newsletter, merci! j aime quand tu fais metaphore avec vertical et horizontal je n y avais pas pensé. Apres ce temps de te suivre je crois que tu es une bonne amie de tes ami(e)s 🌺🌺😘
😘
Oui ce point de rupture arrive souvent avec mes amies ou mes amants, en cas de trop grand respect. Souvent par jalousie dans le temps et je casse ou plutôt je me "casse" et cesse de voir la personne. Pas de discussion difficile dans mon cas. C'est souvent d'un accord tacite étonnamment. La relation s'est probablement épuisée.
Heureusement j'apprends avec le temps à ne pas juger, à accepter la différence, à donner et à reconnaitre des chances dans les relations, à passer outre les sentiments d'infériorité ou de supériorité. La maturité.
"Je me 'casse'" : oui c'est bien résumé :)
Chère Géraldine,
Oh que ce texte gratte...
Cette amitié que tu décris si bien, je l'ai vécue.
3 années folles qui se sont brutalement achevées à son initiative, sans explications du jour au lendemain.
1 an à me torturer jusqu'à me rendre malade physiquement.
Puis 1 an à me reconstruire et à travailler pour comprendre.
On guéri et on en tire des enseignements.
Je ne sais pas pour toi mais mon amitié n'en était pas une: je donnais, elle prenait, point (ou elle donnait juste quelques miettes afin de me garder près d'elle).
Les débuts ont été incroyables, merveilleux, idylliques.
Puis elle s'est petit à petit détachée de moi.
Pour me jeter (silence radio du jour au lendemain).
Quand je la croise depuis deux ans maintenant, elle m'ignore.
Une inconnue.
Une psy m'a aidée à y voir clair: tout ceci n'était rien d'autre qu'une manipulation narcissique de sa part.
Ces personnalités toxiques nous appâtent, nous valorisent puis nous quittent lorsqu'elles n'ont plus rien à tirer de nous.
Nous laissant avec de la culpabilité (c'est de notre faute, nous sommes tellement ceci ou pas assez cela).
La véritable amitié ne connait pas l'envie, la jalousie ou l'admiration maladive comme tu le dis si bien.
Elle ne fait pas se questionner sur toi, ou ce que tu es ("trop" ou "pas assez").
Les seules personnes qui nous mettent dans ces états sont bien ces personnalités narcissiques qui passent d'une proie à l'autre sans explications.
Elles se nourrissent des sensibles, des empathes, de ceux qui manquent de confiance.
Et qui se projettent dans l'image qu'elles renvoient.
Tu es la seule à te remettre en question, à chercher des explications et à recevoir des reproches lorsque tu veux en savoir plus.
J'ai écrit un livre là-dessus, que j'ai envoyé à des éditeurs au même moment que j'ai reçu ta newsletter (j'y vois un signe).
Cela fait du bien de se sentir moins seule à ce propos!
Oh là là que cet article m'a fait du bien. Je comprends mieux ce que j'ai subi et fait subir à une ami(e) que je ne souhaite plus revoir. Le manque d'explications est ce qui fait se remettre en cause et se poser mille et une questions. J'étais restée dans un ancien "schéma" des ami(e)s pour la vie. Mais en vous lisant, je comprends que les relations amicales ne sont pas figées et peuvent bougées pour de multiples raisons.
Merci
Merci, je pense que j’avais besoin de lire ces mots pour accepter une période difficile que je vis actuellement en amitié 👌