Pourquoi ai-je écrit L’âge bête ? Il y avait un faisceau de raisons, mais la première, la plus impérieuse, c’est qu’il y avait des trucs pas réglés qui m’encombraient, que je ne comprenais pas et dont je ne voulais plus. Dans certaines situations, je rejouais des scènes contre mon gré. J’étais de nouveau la petite fille craintive qui redoute d’être exclue du groupe. Je n’en pouvais plus de revenir malgré moi à ce schéma. Pour me rassurer, à 46 ans comme à 16, j’avais besoin de la protection d’une amie que j’estimais meilleure que moi. Je ne voulais plus non plus de cet ascendant qui me faisait perdre mon libre-arbitre. J’accordais à cette figure un pouvoir démesuré. J’étais dans des projections qui m’éloignaient de la réalité… et de moi-même. C’était ma liberté qui était en jeu.
Changer le scénario
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Pourquoi ai-je écrit L’âge bête ? Il y avait un faisceau de raisons, mais la première, la plus impérieuse, c’est qu’il y avait des trucs pas réglés qui m’encombraient, que je ne comprenais pas et dont je ne voulais plus. Dans certaines situations, je rejouais des scènes contre mon gré. J’étais de nouveau la petite fille craintive qui redoute d’être exclue du groupe. Je n’en pouvais plus de revenir malgré moi à ce schéma. Pour me rassurer, à 46 ans comme à 16, j’avais besoin de la protection d’une amie que j’estimais meilleure que moi. Je ne voulais plus non plus de cet ascendant qui me faisait perdre mon libre-arbitre. J’accordais à cette figure un pouvoir démesuré. J’étais dans des projections qui m’éloignaient de la réalité… et de moi-même. C’était ma liberté qui était en jeu.