Merci une nouvelle fois de nous partager vos doutes, vos incertitudes. Merci pour les tuyaux : j'écoute Guerres de business depuis le début c'est top et j'ai commencé le podcast "vlan" avec Guillaume Meurice que j'adore, avant de lire son livre !!
En reconversion, je prends mon temps. C’est un choix pas facile à assumer. — Financièrement d’abord, un sujet difficile pour moi qui ai toujours été indépendante et insouciante, passer du côté plus « insecure » me pèse un peu chaque jour mais je lutte et persévère. — Socialement ensuite, dans ce monde où tout doit aller vite, où il s’agit de ne jamais faillir et de toujours progresser. Changer complètement de domaine et quitter une expertise de 25 ans pour débuter et retrouver une légitimité, c’est un challenge pour qui veut faire bien et avancer sur des bases solides. Beaucoup s’estiment légitimes après une formation de 3 jours… et s’autoproclament spécialistes sur les réseaux pour paraître crédibles, moi il me faut étudier et laisser infuser. C’est du temps. Du temps pour m’investir, m’imprégner, et surtout laisser les idées naître. Je sens que je ne ferai pas comme la plupart, que cette reconversion c’est une création, une création de moi, une création d’une moi au service de l’autre, du collectif, du changement. Alors j’ai choisi de prendre mon temps, en changeant ma façon d’avancer dans la vie avant de vouloir changer le monde à ma
Toute petite échelle. La réussite n’est pas pour moi le fait de gagner toujours plus, la réussite c’est comme la médiocrité c’est si relatif. Comme la richesse, comme ces « castes » capitalistes que l’on hiérarchise entre les différents métiers et salaires. Bref on réunit souvent temps et argent et bien moi j’ai choisi. Quant aux autres… si parfois leurs Instagram font naître des doutes, ceux-ci sont vite estompés par mes intuitions et ces convictions que je prends le temps d’écouter justement 😉
Réaction très en retard, mais juste pour dire que cette newsletter résonne très fort en moi! J'adore le concept de glandouille, nécessaire à ma survie. Et la citation d'Anaïs Nin est tellement inspirante. Merci Géraldine pour ces pensées stimulantes! Et merci aussi aux autres commentaires, nous ne sommes pas seules :-) Je travaille moi aussi à agencer une vie professionnelle qui me permette de trouver un équilibre entre glandouiller et gagner sa vie, tout en veillant à sa survie (mentale).
Beaucoup aimé cette newsletter que j'ai écoutée sur mon vélo.
Je ressens comme toi ce besoin d'y aller doucement, sans forcément chercher à "passer la seconde" tout de suite, et ça fait du bien d'entendre ça. Merci Géraldine :)
Je partage tes réflexions Géraldine, quel point de douleur !! En pleine reconversion (d’ailleurs je n’aime pas du tout ce mot…), je suis tiraillée entre gagner ma vie rapidement et donc appliquer des modèles/systèmes éprouvés par d’autres et suivre ma voie forcément beaucoup mais beaucoup plus longue et incertaine. D’autant que mon entourage qu’il soit proche ou éloigné me rappelle à la première option régulièrement en me demandant si ma nouvelle activité commence à marcher en faisant preuve d’une certaine pitié. Je commence à vivre sereinement avec cela… Je préfère vivre au quotidien avec l’incertitude et les doutes d’une activité en création qu’avec la tristesse et les regrets d’avoir fait tout ce chemin pour n’être qu’à côté de cette vie. Belle semaine à toi !
Merci beaucoup pour cet article car je m'y retrouve totalement. Moi aussi cela fait bientôt 3 ans que je suis à mon compte après 16 ans passés dans l'enseignement et moi aussi je me dis parfois que je devrais être à un autre niveau. Alors lire ton témoignage me fait du bien. Merci
"Asada passe son temps à glandouiller. J’ai tendance à oublier que pour créer, il faut beaucoup de vide autour. Que puis-je imaginer si je remplis mes journées par peur de manquer ?" J'adore ce passage, je vais me le mettre de côté pour y revenir dans les moments de panique/glandouille.
Super écrit Géraldine … je me sens totalement concernée . Ce tiraillement entre aller plus vite , faire plus, mieux , se comparer et du coup se juger sans arrêt et puis de l’autre côté ce besoin viscéral de faire à son rythme, selon sa personnalité. C’est vraiment une remise en cause de tous les instants d’être à son compte . J’ajouterai qu’il y a en plus le temps qui passe , j’ai envie de le prendre comme un allié mais souvent suis rattrapée par la peur de ne pas avoir le temps de réaliser ce qui me tient à cœur .
Merci une nouvelle fois de nous partager vos doutes, vos incertitudes. Merci pour les tuyaux : j'écoute Guerres de business depuis le début c'est top et j'ai commencé le podcast "vlan" avec Guillaume Meurice que j'adore, avant de lire son livre !!
"gagner plus d’argent." I see you. Je crois que c'est difficile pour vous de le dire. Bravo à vous de l'avoir fait. :)
Merci Geraldine, tres d accord :)
En reconversion, je prends mon temps. C’est un choix pas facile à assumer. — Financièrement d’abord, un sujet difficile pour moi qui ai toujours été indépendante et insouciante, passer du côté plus « insecure » me pèse un peu chaque jour mais je lutte et persévère. — Socialement ensuite, dans ce monde où tout doit aller vite, où il s’agit de ne jamais faillir et de toujours progresser. Changer complètement de domaine et quitter une expertise de 25 ans pour débuter et retrouver une légitimité, c’est un challenge pour qui veut faire bien et avancer sur des bases solides. Beaucoup s’estiment légitimes après une formation de 3 jours… et s’autoproclament spécialistes sur les réseaux pour paraître crédibles, moi il me faut étudier et laisser infuser. C’est du temps. Du temps pour m’investir, m’imprégner, et surtout laisser les idées naître. Je sens que je ne ferai pas comme la plupart, que cette reconversion c’est une création, une création de moi, une création d’une moi au service de l’autre, du collectif, du changement. Alors j’ai choisi de prendre mon temps, en changeant ma façon d’avancer dans la vie avant de vouloir changer le monde à ma
Toute petite échelle. La réussite n’est pas pour moi le fait de gagner toujours plus, la réussite c’est comme la médiocrité c’est si relatif. Comme la richesse, comme ces « castes » capitalistes que l’on hiérarchise entre les différents métiers et salaires. Bref on réunit souvent temps et argent et bien moi j’ai choisi. Quant aux autres… si parfois leurs Instagram font naître des doutes, ceux-ci sont vite estompés par mes intuitions et ces convictions que je prends le temps d’écouter justement 😉
Merci! Merci! Merci! Après 15 ans de salariat et une reconversion l année dernière, lire cette newsletter a été pour moi une bouffée d air.
https://images.app.goo.gl/dY8TiKpaMXEpvetM8
Réaction très en retard, mais juste pour dire que cette newsletter résonne très fort en moi! J'adore le concept de glandouille, nécessaire à ma survie. Et la citation d'Anaïs Nin est tellement inspirante. Merci Géraldine pour ces pensées stimulantes! Et merci aussi aux autres commentaires, nous ne sommes pas seules :-) Je travaille moi aussi à agencer une vie professionnelle qui me permette de trouver un équilibre entre glandouiller et gagner sa vie, tout en veillant à sa survie (mentale).
J’ai fait le même rêve il y a un mois… et même constat. Slow Life.
« regarde, il y a plein de choses à voir »!
Beaucoup aimé cette newsletter que j'ai écoutée sur mon vélo.
Je ressens comme toi ce besoin d'y aller doucement, sans forcément chercher à "passer la seconde" tout de suite, et ça fait du bien d'entendre ça. Merci Géraldine :)
Je partage tes réflexions Géraldine, quel point de douleur !! En pleine reconversion (d’ailleurs je n’aime pas du tout ce mot…), je suis tiraillée entre gagner ma vie rapidement et donc appliquer des modèles/systèmes éprouvés par d’autres et suivre ma voie forcément beaucoup mais beaucoup plus longue et incertaine. D’autant que mon entourage qu’il soit proche ou éloigné me rappelle à la première option régulièrement en me demandant si ma nouvelle activité commence à marcher en faisant preuve d’une certaine pitié. Je commence à vivre sereinement avec cela… Je préfère vivre au quotidien avec l’incertitude et les doutes d’une activité en création qu’avec la tristesse et les regrets d’avoir fait tout ce chemin pour n’être qu’à côté de cette vie. Belle semaine à toi !
Merci beaucoup pour cet article car je m'y retrouve totalement. Moi aussi cela fait bientôt 3 ans que je suis à mon compte après 16 ans passés dans l'enseignement et moi aussi je me dis parfois que je devrais être à un autre niveau. Alors lire ton témoignage me fait du bien. Merci
"Asada passe son temps à glandouiller. J’ai tendance à oublier que pour créer, il faut beaucoup de vide autour. Que puis-je imaginer si je remplis mes journées par peur de manquer ?" J'adore ce passage, je vais me le mettre de côté pour y revenir dans les moments de panique/glandouille.
Quel plaisir de t’écouter lire ta newsletter Géraldine.
Je suis comme une petite fille qui boit tes paroles!
Merci pour toutes les recommandations et oui, prendre le temps...c’est important pour avancer à son rythme, cela me parle tellement 😉.
Bon week-end à toi et aux autres aussi
Super écrit Géraldine … je me sens totalement concernée . Ce tiraillement entre aller plus vite , faire plus, mieux , se comparer et du coup se juger sans arrêt et puis de l’autre côté ce besoin viscéral de faire à son rythme, selon sa personnalité. C’est vraiment une remise en cause de tous les instants d’être à son compte . J’ajouterai qu’il y a en plus le temps qui passe , j’ai envie de le prendre comme un allié mais souvent suis rattrapée par la peur de ne pas avoir le temps de réaliser ce qui me tient à cœur .
Merci Géraldine 😘