La course à pied m'accompagne depuis 30 ans, avec des périodes à moindre régime, d'autres d'arrêt complet... Je sais simplement que cela me fait du bien, pour les mêmes raisons que toi. J'ai repris il y a bientôt un an à raison de 2 ou 3 sorties de 50 minutes par semaine, quelle que soit la météo. Auparavant, j'avais marché tous les jours pendant une année, donc cette remise en mouvement s'est faite progressivement.
3 choses qui m'ont aidée à reprendre:
- une application de running qui enregistre les kilomètres parcourus. Cela aide à rester motivée. C'est un plaisir de franchir des caps, les premiers 20, 50, 100 km etc... Ce chiffre n'est rien d'autre que la preuve tangible que je me fais du bien.
- non-jugement: il n'y a aucun souci à aller très lentement et à courir peu de temps si on est moins en forme, même ainsi on entraîne l'endurance fondamentale. Et si je loupe une séance pour cause d'agenda trop chargé, je n'en fais pas un drame. L'essentiel se joue sur la continuité.
- j'ai plusieurs parcours, dont un très facile et court et un plus long avec du dénivelé, selon que j'ai la flemme ou envie de me challenger.
Avant, je courrais avec des podcasts France Culture dans les oreilles, maintenant j'apprécie que le run soit mon moment de déconnexion et d'observation du monde qui m'entoure, notamment du passage des saisons. J'habite près d'un petit bois qui est plein de chants d'oiseaux et d'odeurs délicieuses en ce moment. C'est un bonheur que je savoure d'autant plus après y avoir couru dans la pluie et le froid cet hiver.
Qui sait si ces petits trucs pourront être utiles à quelqu'un?
Merci beaucoup Bénédicte d'avoir pris le temps de partager ton expérience. Oui, lâcher les podcasts, c'est ce à quoi j'aspire, surtout quand le chant des oiseaux se fait entendre. J'y arrive parfois, mon run n'en est que meilleur !
Ton texte me parle , je cours dans les memes dispositions d’esprit : très régulièrement, sans idée de dépassement ni de compétition, juste pour m’aérer la tête et passer une bonne journée .
Cet article fait écho en moi (encore 😊) j’ai pendant 7 ans couru 3fois/semaine avant d’aller au boulot, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, qu’il fasse beau… c’était ma façon de trouver mon équilibre, je disais que mon psy s’appelle “mizuno-iPod” ! Les jours de courses (environ 40 à 45 minutes) mes collègues me trouvaient plus enjouée, ils ont vite fait la différence entre les jours de courses et les autres (moi aussi) pour autant le rythme de 3 fois/semaine me convenait bien. J’étais accro, j’en avais besoin, je n’ai jamais ressenti le besoin de faire plus, l’esprit de compétition y compris entre moi et moi-même ne passe pas par moi.
Un beau jour une fois, puis deux fois je n’y ai plus pris aucun plaisir, je n’ai plus que ressenti la contrainte alors j’ai arrêté, je ne pouvais plus, j’ai retenté de temps en temps et puis en fait, non ça ne le faisait plus, j’ai opté pour des disciplines plus douces pour mon corps et mon esprit, mon psy s’appelle désormais YOGA 🧘🏼
Le yoga sauve ma santé mentale. En terme d’activité sportive je crois que comme pour beaucoup d’autres choses, il faut s’écouter en toute bienveillance 🫶🏻
Merci Géraldine ! Fidèle lectrice depuis X années (trop longues pour les compter!), je me sens obligée de laisser un commentaire, ayant repris la course à pied il y a dix jours après une pause de un an, et avant ça, des années de réconciliation/rupture... comme une relation toxique finalement ! Merci d'avoir changé ma perspective, et je crois, pour de bon. Pour moi courir n'était que culpabilité, performance, douleur et souffrance. Au prochain run, je penserai à vous, j'essaierai juste de poser un pied après l'autre et de voir où ça me mène :)
J'ai commencé à courir il y a 15 ans parce que je m'étais rendue compte que plus jamais dans ma vie d'adulte je ne courais pour le plaisir comme quand j'étais enfant, juste pour la joie du mouvement, et j'avais trouvé ça un peu triste.
Courir m'a soutenue dans des épreuves de la vie, et plus généralement, c'est une des choses qui me gardent en bonne santé mentale et physique.
En revanche je me suis mise assez rapidement à m'inscrire sur des courses : 10km, semi, puis marathon. J'ai découvert à ma grande surprise l'esprit d'entraide entre coureurs : que tu coures vite ou lentement, on t'encourage pareil et avec le même enthousiasme. L'ambiance pendant les courses est incroyable.
Et moi qui détestais les cours d'EPS à l'école, j'ai appris à écouter mon corps, à courir à mon rythme (c'est-à-dire très lentement), et je tire une immense fierté de pouvoir aller au bout de mes 20 ou 42 km.
MAIS le plus important, ça reste le plaisir de se mettre en mouvement, le contact avec la nature et les éléments - et la douche chaude en rentrant !
Ça fait un moment que j'ai envie de me remettre à courir. Mais je ne trouve pas la motivation. Surtout je sais que la clé c'est la régularité. Et je me dis que ça ne sert à rien d'y aller... si ce n'est pour ne pas y retourner! Il faut que j'enclenche la roue de l'habitude, le mécanisme qui fait que tu y retournes sans trop te poser de question. Et pour l'instant j'attends le déclic 😂 Peut-être que ta lettre va le déclencher? Elle m'inspire en tous cas!!
Merci Géraldine ❤️
La course à pied m'accompagne depuis 30 ans, avec des périodes à moindre régime, d'autres d'arrêt complet... Je sais simplement que cela me fait du bien, pour les mêmes raisons que toi. J'ai repris il y a bientôt un an à raison de 2 ou 3 sorties de 50 minutes par semaine, quelle que soit la météo. Auparavant, j'avais marché tous les jours pendant une année, donc cette remise en mouvement s'est faite progressivement.
3 choses qui m'ont aidée à reprendre:
- une application de running qui enregistre les kilomètres parcourus. Cela aide à rester motivée. C'est un plaisir de franchir des caps, les premiers 20, 50, 100 km etc... Ce chiffre n'est rien d'autre que la preuve tangible que je me fais du bien.
- non-jugement: il n'y a aucun souci à aller très lentement et à courir peu de temps si on est moins en forme, même ainsi on entraîne l'endurance fondamentale. Et si je loupe une séance pour cause d'agenda trop chargé, je n'en fais pas un drame. L'essentiel se joue sur la continuité.
- j'ai plusieurs parcours, dont un très facile et court et un plus long avec du dénivelé, selon que j'ai la flemme ou envie de me challenger.
Avant, je courrais avec des podcasts France Culture dans les oreilles, maintenant j'apprécie que le run soit mon moment de déconnexion et d'observation du monde qui m'entoure, notamment du passage des saisons. J'habite près d'un petit bois qui est plein de chants d'oiseaux et d'odeurs délicieuses en ce moment. C'est un bonheur que je savoure d'autant plus après y avoir couru dans la pluie et le froid cet hiver.
Qui sait si ces petits trucs pourront être utiles à quelqu'un?
Merci beaucoup Bénédicte d'avoir pris le temps de partager ton expérience. Oui, lâcher les podcasts, c'est ce à quoi j'aspire, surtout quand le chant des oiseaux se fait entendre. J'y arrive parfois, mon run n'en est que meilleur !
Ton texte me parle , je cours dans les memes dispositions d’esprit : très régulièrement, sans idée de dépassement ni de compétition, juste pour m’aérer la tête et passer une bonne journée .
Cet article fait écho en moi (encore 😊) j’ai pendant 7 ans couru 3fois/semaine avant d’aller au boulot, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, qu’il fasse beau… c’était ma façon de trouver mon équilibre, je disais que mon psy s’appelle “mizuno-iPod” ! Les jours de courses (environ 40 à 45 minutes) mes collègues me trouvaient plus enjouée, ils ont vite fait la différence entre les jours de courses et les autres (moi aussi) pour autant le rythme de 3 fois/semaine me convenait bien. J’étais accro, j’en avais besoin, je n’ai jamais ressenti le besoin de faire plus, l’esprit de compétition y compris entre moi et moi-même ne passe pas par moi.
Un beau jour une fois, puis deux fois je n’y ai plus pris aucun plaisir, je n’ai plus que ressenti la contrainte alors j’ai arrêté, je ne pouvais plus, j’ai retenté de temps en temps et puis en fait, non ça ne le faisait plus, j’ai opté pour des disciplines plus douces pour mon corps et mon esprit, mon psy s’appelle désormais YOGA 🧘🏼
Le yoga sauve ma santé mentale. En terme d’activité sportive je crois que comme pour beaucoup d’autres choses, il faut s’écouter en toute bienveillance 🫶🏻
Merci Cécilia pour ton retour d’expérience. C’est drôle, c’est comme si je savais qu’après la course, pour moi aussi, il y aura le yoga 😊
Merci Géraldine ! Fidèle lectrice depuis X années (trop longues pour les compter!), je me sens obligée de laisser un commentaire, ayant repris la course à pied il y a dix jours après une pause de un an, et avant ça, des années de réconciliation/rupture... comme une relation toxique finalement ! Merci d'avoir changé ma perspective, et je crois, pour de bon. Pour moi courir n'était que culpabilité, performance, douleur et souffrance. Au prochain run, je penserai à vous, j'essaierai juste de poser un pied après l'autre et de voir où ça me mène :)
Merci Mathilde, votre commentaire me fait super plaisir. Oui, il existe d’autres manières d’aborder la course que par la performance 😉 Bon run !
Merci Géraldine! J’y étais hier sans aucune pression, c’était génial. Grâce à vous!
Génial ! Un pas après l'autre, pour le plaisir :)
J'ai commencé à courir il y a 15 ans parce que je m'étais rendue compte que plus jamais dans ma vie d'adulte je ne courais pour le plaisir comme quand j'étais enfant, juste pour la joie du mouvement, et j'avais trouvé ça un peu triste.
Courir m'a soutenue dans des épreuves de la vie, et plus généralement, c'est une des choses qui me gardent en bonne santé mentale et physique.
En revanche je me suis mise assez rapidement à m'inscrire sur des courses : 10km, semi, puis marathon. J'ai découvert à ma grande surprise l'esprit d'entraide entre coureurs : que tu coures vite ou lentement, on t'encourage pareil et avec le même enthousiasme. L'ambiance pendant les courses est incroyable.
Et moi qui détestais les cours d'EPS à l'école, j'ai appris à écouter mon corps, à courir à mon rythme (c'est-à-dire très lentement), et je tire une immense fierté de pouvoir aller au bout de mes 20 ou 42 km.
MAIS le plus important, ça reste le plaisir de se mettre en mouvement, le contact avec la nature et les éléments - et la douche chaude en rentrant !
Merci Marie, tu me donnerais presque envie de tenter une course :)
Ça fait un moment que j'ai envie de me remettre à courir. Mais je ne trouve pas la motivation. Surtout je sais que la clé c'est la régularité. Et je me dis que ça ne sert à rien d'y aller... si ce n'est pour ne pas y retourner! Il faut que j'enclenche la roue de l'habitude, le mécanisme qui fait que tu y retournes sans trop te poser de question. Et pour l'instant j'attends le déclic 😂 Peut-être que ta lettre va le déclencher? Elle m'inspire en tous cas!!
Cours juste une fois, sans enjeu. Tu en sauras déjà plus… 😘