Bien plus qu'un bureau

La chambre de mes contradictions.

Nous avons emménagé dans notre maison de Montélimar en novembre 2021. Depuis, je travaille dans mon propre bureau, ma « chambre à moi ». Je vous avais déjà parlé de cette pièce ici. Deux ans et demi pourrait sembler un temps suffisant pour aménager – luxe suprême – un espace de travail à son goût. En réalité, même si je m’y sens bien, je ne me le suis pas encore complètement approprié. De même que j’aime les vêtements mais que je continue de chercher mon style, j’aime mon bureau mais je peine à l’organiser.

Ce ne sont pourtant pas les photos d’inspiration qui manquent. Voici quelques-unes de mes préférées…

Le bureau de Sempé :

Le bureau moderniste d’Ernö Goldfinger, 2 Willow Rd à Londres (photo Andreas Von Einsiedel) :

L’espace bureau de l’appartement Rosa, CoDA Arquitetura, Asa Sul au Brésil (photo Júlia Totoli) :

Le bureau de Morgane Sézalory dans son appartement parisien (photo Matthieu Salvaing) :

Et enfin le bureau-studio d’Austin Kleon, créatif dont l’univers me nourrit tant ces jours-ci que je m’efforce de l’aborder à petites doses afin de laisser les effets infuser (je n’ai encore acheté aucun de ses livres ni me suis abonnée à la partie payante de sa newsletter, ça viendra, je m’entraîne à la modération) :

Des caractéristiques reviennent : le bois, les bibliothèques, le bureau en L. Je développe un amour grandissant pour les bureaux en L. Je songeais depuis longtemps à un plan de travail supplémentaire, dépourvu de techno (clavier, écran). Cette semaine, après des mois de réflexion, j’ai acheté cette table Ikea. Je vais la coller dans le coin du fond, à droite de la fenêtre. C’est là que j’écrirai à la main. Mon bureau actuel formera avec elle un angle droit. Il arrive bientôt.

Vos réactions à mon post Instagram annonçant cette newsletter m’ont fait sourire. Je disais que j’avais viré la chaise du chat et le tapis persan. Vous avez suggéré une banquette pour lire, rêver et accueillir Mika. Mais je n’en aurais pas l’usage : en un an, je ne me suis pas assise une seule fois dans mon fauteuil, et finalement le chat préfère dormir sur nos lits. Quant au tapis, il freinait les roulettes de ma chaise. Au bout du compte, ces deux éléments ne servaient qu’à empêcher la pièce de trop résonner.

Au-delà de ces détails de meubles, j’ai réalisé que je retrouvais dans mon bureau un tiraillement constant chez moi : j’aspire au vide tout en ayant besoin de (me) remplir. Au début, grisée par l’espace, j’ai fait entrer beaucoup de choses. Aujourd’hui, mon côté monacal reprend le dessus. Parce que je me sens plus ancrée, le vide ne m’effraie plus, au contraire je le recherche. Je veux pouvoir marcher dans mon bureau quand je suis au téléphone, aller me poster devant la fenêtre sans risquer de me cogner.

Plusieurs d’entre vous m’ont proposé leur aide pour penser l’agencement de cette pièce. Je vous remercie, mais pour le moment j’ai besoin d’avancer seule avec mes contradictions. Et puis, comme me l’a rappelé Mark, j’aime tester, chercher, essayer, améliorer. J’évolue en fonction de mon humeur, de la saison, des mes rencontres. Mon environnement de travail ne pourrait rester figé, je vais apprendre à oser le moduler.

En même temps, je me méfie de mes lubies et de mon tempérament compulsif. Je sais que mon bureau actuel n’est pas parfait. Je préférerais un desk plus grand, en bois. Je rêve aussi d’insonoriser la pièce à la manière d’un studio d’enregistrement. Je visualise de mieux en mieux mon bureau idéal. Mon budget, mon temps, mon énergie étant limités, tout cela attendra, mûrira, évoluera. Le processus m’intéresse bien plus que le résultat.

Appel à témoins !

Pour un article, je suis à la recherche de personnes qui parviennent à déconnecter d’internet/des écrans/ de leur téléphone durant leurs vacances, en particulier en été (ou qui aspirent à y arriver). Si c’est votre cas, n’hésitez pas à m’écrire un mail. J’ai hâte de savoir quelles habitudes vous avez mis en place pour vous reconnecter à vous. Peut-être même choisissez-vous votre lieu ou votre style de vacances en fonction de l’isolement numérique qu’il permet ? Racontez-moi !

Prochain atelier live : “Deep Work, plongez dans le travail en profondeur”, mercredi 15 mai à 19h sur Zoom

À la demande de plusieurs d’entre vous et dans le prolongement de mes ateliers sur la concentration, les habitudes et le flow, je vous propose un atelier en ligne sur le travail profond. Le livre Deep Work de Cal Newport (éd. Alisio) m’a beaucoup marquée. Il propose des méthodes pour se concentrer durablement sur des tâches intellectuelles complexes. J’ai testé ses conseils, je les ai croisés avec d’autres approches et ma longue expérience de journaliste, un métier qui exige un degré de concentration particulier. En 1h30, j’aimerais vous transmettre ce qui marche pour moi. Les procédés qui me permettent de dépasser la procrastination, les outils qui m’aident à mener à bien les projets les plus importants pour moi.

Le tarif de 42€ vous donne accès :

• Au live

• Au replay permanent

• Au support écrit

• Au groupe WhatsApp reliant les participants à mon programme Focus sur l’essentiel.

Vous me découvrez ? Je me présente 🤗

Je m’appelle Géraldine Dormoy. Je suis journaliste, coach digitale et j’anime des ateliers pour mieux se connaître.
Je suis une professionnelle de l’écriture et des réseaux sociaux depuis près de 20 ans.
J’ai débuté en 2005 avec mon blog, Café Mode.
Aujourd’hui, je poste régulièrement sur Instagram et je raconte mes états d’âme dans cette newsletter hebdomadaire.
J’ai passé 10 ans à la rédaction de L’Express. J’enquête désormais régulièrement en free-lance pour le magazine Marie Claire.
J’ai aussi écrit deux livres, Un cancer pas si grave (éd. Leduc) et L’âge bête (éd. Robert Laffont).
En 2021, avec mon mari Mark Tungate et notre fils, nous avons quitté la région parisienne et nous sommes installés dans la Drôme.

Coaching Instagram : mon diagnostic gratuit de votre compte

Instagram est un drôle d’outil. Nocif à haute dose, il peut s’avérer très utile au développement de votre activité professionnelle si vous avez le goût du partage. Je m’y exprime depuis plus de dix ans. Je l’aborde avec distance et propose à mes clients une approche sensible et personnalisée, au-delà des “best practices” marketing.

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Bon week-end !