J’ai passé le week-end dernier dans la montagne autrichienne. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez vu passer les photos de mon escapade aux côtés de mon amie Isabelle, Française installée à Vienne depuis plus de 20 ans. Nous sommes allées randonner dans le parc national de Kalkalpen.
Qui dit rando dit tenue adéquate. Car voyez-vous, en matière d’habillement, je rêve assez haut. Au fond de moi, je me prends pour Grace Kelly dans Fenêtre sur cour. « S'il y a une chose que je sais, c'est comment m'habiller selon les circonstances », se vante-t-elle auprès de James Stewart. Je ne sais pas forcément, mais j’aspire à savoir.
Plus proche de moi, Michela Meni me fascine depuis des années. Sur les réseaux, cette styliste italienne au goût exquis se montre souvent en balade dans la vallée de l’Engadine. Avec ses pulls moelleux, ses shorts parfaits, son sac à dos vintage et ses Timberland patinées, elle représente à mes yeux le sommet du chic outdoor.
Voilà pour l’idéal. Ma réalité est loin d’Hollywood et de Sils-Maria. Je cumule en effet un rapport compliqué à ma garde-robe ET à la randonnée.
La rando, d’abord. Trois ans que j’habite une ville entourée de montagnes, que je les admire chaque matin depuis ma fenêtre… et que je n’y mets guère les pieds. Quand on a quitté Paris en 2021, je m’imaginais pourtant arpenter avec ferveur les monts de ma nouvelle région, telle une jeune Simone de Beauvoir débarquant à Marseille. Mais non, je bloque, limitant mes explorations à quelques balades en forêt.
La garde-robe, ensuite. À 48 ans, je pensais avoir enfin trouvé mon style vestimentaire. Au quotidien, je ne me pose plus trop de questions, mais ces velléités de marche bouleversent mes repères. C’est bien joli l’allure pleine de chien de Michela, mais quand on n’est pas une pro de la mode, ne vaut-il pas mieux s’équiper, comme le commun des mortels, avec des fringues techniques ? Ou bien, avant d’investir, ne devrais-je pas attendre de voir si je vais vraiment me mettre à la rando ? Et par où commencer quand on a toujours détesté les sacs à dos et que sa dernière paire de chaussures de marche a plus de dix ans ?
En mars dernier, une chouette sortie avec des lectrices à la montagne Sainte-Victoire, près d’Aix-en-Provence, m’a apporté quelques premiers éléments de réponse. En gros, j’avais tout faux :
1- Le sac à dos Lafuma que j’avais mis 3h à choisir au Vieux Campeur était certes d’un très joli kaki mais trop petit (18 litres) pour contenir un pull et un pique-nique. En plus les poches latérales étaient trop étroites pour une gourde d’un litre :
2- Mon pantalon de ville était assez ample mais trop épais pour le soleil provençal.
3- Mon chapeau de paille s’envolait au moindre coup de mistral.
4- Mon téléphone en bandoulière (pour pouvoir prendre des photos) s’avérait une mauvaise idée : en cas de chute, je risquais de d’éclater l’écran.
5- Pour couronner le tout, mes chaussures Aigle ont rendu l’âme ce jour-là – une semelle s’est décollée –, m’obligeant à terminer la promenade en claudiquant.
Cela aurait pu me décourager si je n’avais pas, dans le même temps, pris un plaisir infini à marcher, discuter, admirer le paysage… et mater les autres randonneurs, en incorrigible people watcher.
De retour chez moi, mes priorités étaient claires pour mon voyage en Autriche : de nouvelles chaussures (pas flashy), un sac à dos plus grand, un pantalon technique. J’aurais bien tout acheté chez Décathlon, mais des lectrices randonneuses m’ont convaincue d’investir dans des chaussures d’une marque spécialisée. Je suis retournée au Vieux Campeur. J’ai pris un classique, le modèle Renegate de Lowa, conquise par sa légèreté, l’amorti des semelles, les finitions soignées et la couleur chocolat du nubuck (doublé d’une membrane imperméable et respirante en Gore-Tex).
J’ai aussi scanné le rayon des pantalons. Atterrée par les coupes peu seyantes et les couleurs tristounes, je suis repartie les mains vides. Quelques heures après vous en avoir parlé sur Instagram, la jeune marque française Tortle m’a contactée : elle proposait des vêtements de randonnée féminins, résistants et raffinés, est-ce que j’avais envie de les tester ? J’ai opté pour leur t-shirt et leur pantalon, séduite par le style épuré et les matières naturelles (top en mérinos thermorégulant, bas en coton et chanvre) :
Chez Décathlon, j’ai essayé un nombre incalculable de sacs à dos. Rien ne me plaisait. Je suis finalement partie avec celui de Mark, pas vraiment adapté à la marche, mais plus pratique que le mien. Et puis j’avais ma banane Rive Droite, qui s’était révélée parfaite lors de mon voyage en Inde.
Mon verdict après deux jours en Haute Autriche ?
Les chaussures Lowa m’ont laissé une impression mitigée.
Les semelles adhèrent super bien et offrent un confort optimal, la tige haute garantit une bonne stabilité… mais une couture appuie sur mon petit orteil droit (plus bombé que mes autres doigts de pied, voilà, vous savez tout de moi), ce qui a fini par l’échauffer. Pas d’ampoule, juste une légère gêne au bout de deux jours. J’espère qu’un tube orteil suffira à le protéger la prochaine fois.
Le t-shirt Amelia de Tortle est un vrai doudou, si agréable que je ne vais pas attendre la prochaine rando pour le reporter. La nuance bleu canard est une nouveauté pour moi, une recommandation d’Hélène Baudrand lors de ma séance de colorimétrie. Aucun regret, je trouve qu’elle se marie bien avec mon roux.
Le pantalon Tanto est très bien pensé : ceinture élastique confortable, coupe suffisamment ample pour ne pas marquer aux fesses, belle longueur et système de zip facile pour la transformation en short. J’avoue que j’ai un peu regretté l’absence d’élasthanne, mais c’est le prix à payer pour un vêtement moins polluant. Une belle surprise donc, que j’aurais en revanche dû prendre plutôt en bleu, moins salissant et plus adapté à la blancheur de mes cuisses.
Je ne quitte plus ma banane Custine de Rive Droite. Le petit modèle est suffisant pour transporter l’essentiel, la toile de coton supporte de nombreux lavages. Elle est en train de remplacer mon sac à main.
Quant au sac à dos, je le cherche toujours, mais je sais davantage ce que je veux : les Autrichiens avaient des modèles avec une structure en filet rigide dans le dos, ce qui permet sûrement d’avoir beaucoup moins chaud. Je ne retrouve plus la liste des marques que j’avais repérées, et en ligne je n’arrive pas à identifier le nom de ce détail technique… On verra plus tard ! Dans quelques semaines, il fera trop chaud pour randonner près de chez moi, mais c’est décidé : en septembre je m’inscris à une association. J’ai beau aimer être seule, pour randonner, j’ai besoin d’être initiée.
Atelier Comment créer son panneau d’inspiration, mercredi prochain, le 19 juin, à 19h sur Zoom
Je suis en train de vous concocter un atelier aux petits oignons. Ce sera mon 22e live, et je crois pouvoir dire que, durant cette phase de préparation, le plaisir l’emporte enfin sur le stress ! Je m’appuie sur mon expérience, mais aussi sur la beauté du sujet : quoi de plus motivant que de vous donner envie de vous entourer d’images inspirantes ?
Dans la continuité de mes derniers ateliers sur le flot de pensées, la concentration, les habitudes, le flow et le deep work, je souhaite vous transmettre ce que j’ai appris sur le pouvoir des images. J’utilise mood boards et vision boards depuis des années. Mon approche a évolué avec le temps. J’aimerais vous aider à trouver votre propre façon de faire, loin des modes d’emploi classiques.
Voici le programme en 10 étapes de mon atelier d’1h30 :
AVANT DE DÉMARRER
1- S’entourer d’images inspirantes peut changer votre vie
LA COLLECTE
2- Trouvez vos images partout
3- Penser un rangement minimal
4- Listez vos goûts
ACTION !
5- Prenez rendez-vous avec vous-même
6- Laissez vos émotions faire le tri dans les images
7- Testez support et fixation jusqu’à trouver votre système
8- L’emplacement est stratégique
APRÈS
9- Débarrassez-vous des images dont vous n’avez plus besoin
10- Accordez aux images qui vous font le plus d’effet l’attention qu’elles méritent.
Lancement dimanche du groupe WhatsApp “Matières à réflexion”
À l’issue de cet atelier, je vous inviterai à démarrer votre panneau d’inspiration et à venir en discuter dans un nouveau groupe WhatsApp.
Ce groupe est très important pour moi. Je l’envisage comme un lieu d’échanges entre personnes animées par les mêmes envies que moi : mieux se connaître, mieux gérer son temps et créer dans la joie.
Il sera ouvert aux inscrit.es et aux personnes suivant un coaching avec moi. Je continuerai de l’animer après cet atelier. J’y partagerai sur le vif, en fonction de ma disponibilité, des découvertes et des coups de coeur sur mes sujets de prédilection.
Je le lance dimanche soir. Si vous souhaitez profiter pleinement de l’énergie de cette nouvelle aventure, inscrivez-vous dès maintenant sur mon site !
Et rendez-vous ce lundi 17 juin à 19h sur mon compte Instagram pour un mini-live de présentation de l’atelier.
Informations pratiques
Tarif : 42€.
1h de conférence, 30 minutes de questions-réponses.
Votre achat vous donne accès :
· Au live
· Au replay permanent
· Au support écrit
· Au groupe WhatsApp.
Coucou Géraldine ! Les fringues de rando, c’est ma passion. Je marche depuis toujours mais l’année dernière, j’ai passé un cap en faisant le tour du Mont Blanc avec ma bande d’amis. 7 jours de rando itinérante sac au dos, il fallait être équipée et ça nous a pris la tête pendant des mois ! J’ai retenu plusieurs choses et j’ai appris des meilleurs : la compagnie des guides de Chamonix ! Déjà, on m’a vraiment bcp encouragé à adopter les chaussures de randonnée basses. Elles sont plus légères, plus faciles donc, les hautes sont très bien en cas de mauvais temps ou de pluie ! (j’ai un modèle La Sportiva que j’adore). Pour les vêtements, on nous a bcp recommandé le pantalon voire meme le legging technique de randonnée (j’en ai un North Face qui est top ! ). Ils étaient bcp plus mitigés sur le short. Et évidemment le top c’est le t shirt en laine mérinos. Patagonia en fait de super, uni, avec des belles couleurs. Pour la tête, casquette ou tout de cou en laine mérinos en mode bandana. Et enfin pour le sac à dos, la marque Deuter est absolument top. J’ai aussi appris qu’il fallait toujours avoir sa veste de pluie au fond du sac (je rêve d’une Millet Gore Tex) et sa polaire fine au cas où (j’ai une Mammut trop belle). Franchement, les photos de rando en Timberland sont trop belles mais cela me paraît relativement inadapté dans la vie, en tout cas pour moi (c’est ultra lourd !). Vive la montagne ! Bisous
J’ai un sac à dos de la marque Deuter, avec le filet, acheté en Bavière. L’essayer c’est l’adopter :)