Transmission d'étincelles

Le film, le designer, les conseils, le roman qui ont illuminé ma semaine.

Adrian Brody dans The Brutalist. Photo Universal Pictures

Cette lettre est le 26e numéro de ma newsletter du dimanche, accessible sur abonnement payant (6€/mois archives comprises, 5€ avec la formule annuelle). Vous pouvez la lire, l’écouter ci-dessus ou la découvrir en vidéo, un peu plus bas. Pour un confort optimal, je vous recommande de le faire via l’appli Substack.

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J’ai commencé cette lettre jeudi. Depuis que j’ai décidé d’écrire ma newsletter dominicale de manière plus libre, j’aime la rédiger à ce moment de la semaine. Cela me laisse le temps d’y revenir les jours suivants. Cette étape d’approfondissement et de polissage est ma préférée. Il y circule beaucoup de « ma », ce vide qu’affectionnent les Japonais, dont je vous parlais la semaine dernière. Le texte repose, j’y retourne quand il me prend l’envie de creuser un point.

Qu’est-ce qui a enflammé mon intérêt cette semaine ? Plusieurs choses vues ou rapportées de Paris. Lundi, j’ai démarré fort avec The Brutalist, extraordinaire film-fleuve. Des étincelles à foison. Je me suis aussi accordé une longue escale à la librairie 7L, où j’ai déniché une pépite – The Crafted World of Wharton Esherick – sur un artiste et designer américain dont le style à la fois épuré et chaleureux m’a fait penser à Gaudí, à l’Art Nouveau, au mouvement Art and Crafts, à la sculptrice Chana Orloff. Au Bon Marché, j’ai embarqué le livre Parler avec sa mère, de Maxime Rovere, dont j’ai aussitôt fait un bref résumé à Mark, pile avant son départ pour un week-end chez sa mère, en Angleterre – là-bas, le dialogue mère-fils n’est pas toujours aisé. Et j’ai enfin terminé Bien-être, le nourrissant pavé de Nathan Hill.

Tout cela forme le programme de cette lettre :
1 - Ce qui m’a fait chavirer dans The Brutalist
2 - Le charme de la maison-studio de Wharton Esherick
3 - Mieux parler avec sa mère grâce à Maxime Rovere
4 - Bien-être, de Nathan Hill, bien plus qu’une histoire d’amour
Et Gene Hackman en bonus, inoubliable Royal Tenenbaum.