Stimuler son nerf vague pour retrouver la sécurité intérieure
Mon système nerveux me veut du bien. J’apprends à essayer de l’aider.
Vent de la mer, 1947, Andrew Wyeth
Cette newsletter est le 5e numéro de ma Ressource du dimanche, accessible sur abonnement payant (6€/mois avec accès aux archives). Vous pouvez la lire, l’écouter ci-dessus ou la découvrir en vidéo, un peu plus bas. Pour un confort optimal, je vous recommande de le faire via l’appli Substack.
J’ai mis du temps à m’intéresser au nerf vague. Le terme me désarçonnait. Comment un nerf pouvait-il être vague ? Ça manquait de sérieux. J’avais bien saisi qu’il s’agissait d’un nerf reliant notre cerveau à nos organes, et qu’il jouait un rôle déterminant dans la gestion du stress. Mais dès que j’essayais d’en savoir plus, les termes techniques et l’évocation d’une « théorie polyvagale » me stoppaient net.
Cet été, Ludovic Leroux m’a enfin permis d’aller plus loin. Il s’est révélé le vulgarisateur dont j’avais besoin. Je l’ai découvert via les podcasts Vlan ! et Métamorphose. Ce coach-formateur a su, à coups de punchlines, suffisamment m’intriguer pour que je dépasse mes freins et me plonge dans son livre Nerf vague : adieu stress, anxiété, timidité (éd. Eyrolles).
La théorie polyvagale qui me rebutait tant s’est avérée une précieuse grille de lecture des comportements humains. Si précieuse que mon objectif est de parvenir, à travers cette newsletter, à vous expliquer ce que j’en ai compris, afin que vous puissiez, vous aussi, vous appuyer dessus pour comprendre nos changements d’état nerveux. Vous n’imaginez pas le nombre de disputes que ce livre m’a permis d’éviter !
Voici ce que j’en ai retenu, en 5 points essentiels.