La semaine dernière, dans les ruelles de Montélimar. Photo Laurence Revol
« C’est un peu rude en ce moment. » Voilà comment, il y a quelques semaines, une amie m’a résumé sa situation professionnelle, lors de notre déjeuner à Paris. Il s’agit de ma plus ancienne amie. Nous avons fait notre prépa et notre école de commerce ensemble, puis nous sommes orientées dans le secteur des médias. Longtemps salariées dans de grands groupes, nous avons chacune changé de voie à la quarantaine. Je me suis lancée en free-lance début 2020, elle a fait le grand saut un an plus tard, dans l’immobilier.
Devant nos salades César, elle m’a raconté ses efforts et le chiffre d’affaires qui ne suit pas à la vitesse escomptée, ses projets en dépit de la fatigue et du contexte économique pas facile, ses hauts et ses bas, ses doutes et ses envies. J’étais en empathie avec elle : ce qu’elle me décrivait, je l’avais vécu, je le vivais encore par moments.
Et pourtant, quelque chose en moi s’est desserré ces dernières semaines. Le changement semble autant venir de moi – je suis plus concentrée, plus posée, plus assurée – que des autres – les rencontres se font, le courant passe, les projets s’enclenchent. Pas toujours, mais plus souvent qu’avant. C’est à la fois diffus et puissant. Comme quand j’ai rencontré Mark, il y a plus de 20 ans, j’ai l’impression de poser mes bagages.
Cela ne signifie pas que je suis arrivée (en haut de la montagne ou au bout de mes peines), mais plutôt que je suis en train de franchir une étape, que j’atteins un plateau, que je peux souffler et me féliciter du chemin parcouru. Et quand je vois mon amie qui peine à franchir un col difficile, j’ai envie de lui dire « Tiens bon, tes efforts vont finir par payer, ce n’est pas toujours aussi pénible et tes progrès, moi je les vois ».
Ça me rappelle l’expérience du glaçon de James Clear. Imaginez un cube de glace posé sur une table, dans une pièce très froide. On décide de réchauffer lentement la pièce. A -3°, -2°, -0,5°, le glaçon ne fond pas. À 0°, c’est le cas. Une variation d’un demi-degré a provoqué un énorme changement. « Les instants décisifs résultent souvent de nombreuses actions antérieures, qui permettent de créer le potentiel nécessaire pour déclencher un changement majeur », énonce-t-il dans son livre sur les habitudes, Un rien peut tout changer.
Au début ou au milieu d’une quête, on guette des progrès réguliers, mais ça ne vient pas, on a plutôt l’impression de stagner. C’est normal, nous rassure-t-il. C’est même « la caractéristique de tout processus de construction : les résultats les plus importants ne sont pas immédiatement visibles ». Voilà pourquoi les comparaisons avec les avancées des autres n’ont pas de sens : on n’a qu’une partie de leur histoire, celle qu’ils veulent bien nous raconter, davantage centrée sur le résultat que sur le processus. Combien d’essais, d’échecs, de découragements pour en arriver là ? Et pendant que ces personnes faisaient cela, que ne faisaient-elles pas ? Que rataient-elles ?
Moi, ma quête, le fil rouge de mon travail, c’est ma relation à vous, mes lectrices. En 2005, quand j’ai commencé à écrire en ligne, sur mon blog Café Mode, et qu’une poignée d’entre vous m’a lue et m’a écrit en retour, cela a scellé un pacte. Je n’avais plus qu’une envie : poursuivre la conversation. Au fil des années, j’ai tissé avec certaines des liens durables, je me suis adaptée à l’évolution des usages. J’ai souvent failli me perdre en voulant me conformer aux codes en vigueur, mais chaque sortie de route m’a finalement appris à cultiver ma singularité.
Je crois qu’inconsciemment, je suis devenue free-lance pour faire de ces conversations mon métier. Je savais que ça ne serait pas facile, car ce qui existait déjà ne me correspondait pas. Je ne me reconnaissais ni dans l’approche des influenceuses, ni dans celle des entrepreneuses. J’allais devoir inventer ma propre façon de faire. Mes coachings et mes ateliers sont nés d’échanges avec vous. Mon apprentissage est lent car je n’ai pas de modèle. Heureusement, vous avez tout de suite compris ma démarche, le fait que je ne me place pas au-dessus mais à côté de vous, que l’on cherche ensemble, que cela ne peut se faire qu’à tâtons.
Cette quête de dialogue, ces jours-ci, me procure une joie particulière car ce que j’ai bâti pour l’activer fonctionne de mieux en mieux. Mon site, ma newsletter, mes comptes Instagram et Linkedin, mon groupe WhatsApp (qui relie les inscrites à mes derniers ateliers) interagissent et forment un écosystème à ma main, suffisamment sûr et malléable pour me donner envie d’y tenter des choses personnelles. Ce côté think out of the box (penser autrement) semble aussi vous convenir : je n’ai jamais reçu autant de demandes de coaching hors du champ digital.
« Tu fais du self-positioning, a résumé mon amie Isabelle quand je suis allée la voir en Autriche. Tu aides les gens à trouver leur place. » On était sur la terrasse d’un refuge de montagne quand elle m’a dit ça. J’ai scruté le panorama, j’ai souri. En une phrase et beaucoup d’écoute, mon amie venait de synthétiser mon métier. Je lui ai répondu que cela marchait dans les deux sens : si ce dialogue avec mes lectrices m’est si précieux, c’est parce qu’il m’aide, lui aussi, à trouver ma place. Merci !
Cette newsletter est la dernière de la saison. Vous recevrez la prochaine le 30 août.
Simon Auscher m’a raconté l’histoire de sa newsletter food
Simon Auscher. Photo SabatoMagazine
J’ai rencontré ce chef ultra sympathique et ultra doué lors d’une soirée Substack, la plateforme de nos newsletters respectives. La sienne, Ceci est une newsletter food, m’intriguait, je lui ai posé plein de questions. Comme je savais que le sujet intéresserait aussi celles qui, parmi vous, ont suivi mon programme Réussir sa newsletter, je l’ai interviewé. Notre échange est à lire sur mon site.
Les replays de mes ateliers à prix doux
Et si vous profitiez de l’été pour prendre soin de vous et vous offrir un moment d’introspection ? Je marque aussi une pause dans mes ateliers en live, mais pour vous inciter à découvrir mes replays, je vous propose une réduction de 30% sur chacun d’entre eux jusqu’au 31 août. Pour profiter du tarif unitaire à 29,40€ au lieu de 42€, il vous suffit d’entrer le code BELÉTÉ au moment du paiement (cette offre ne concerne pas mon coaching digital, dont le tarif reste fixe).
Rappel des principales thématiques des ateliers :
S’ouvrir à l’écriture par le flot de pensées
Cultiver son pouvoir de concentration
Repenser ses habitudes
Trouver son flow pour créer dans la joie
Deep Work : plongez dans le travail en profondeur
Comment créer son panneau d’inspiration
Mes programmes sont également à -30%, 3 ateliers à 68,60€ au lieu de 98€ :
Focus sur l’essentiel (Concentration – Habitudes – Flow)
Réussir sa newsletter (Lancement – Développement – Durée).
Et n’oubliez pas le replay gratuit de mon atelier Faire la paix avec son téléphone portable.
Mon coaching vous intrigue ? Appelons-nous
Photo Laurence Revol
Je poursuis mes diagnostics gratuits par téléphone tout au long de l’été. Si vous avez envie que je vous aide à développer votre compte Instagram, votre communication digitale ou plus généralement que l’on fasse un point sur votre positionnement professionnel, prenez rendez-vous ici afin d’échanger ensemble 15 minutes par téléphone. Je vous offrirai un premier diagnostic et nous évoquerons les modalités d’un accompagnement. Le tout, sans engagement. Retrouvez mes tarifs et ma démarche sur mon site.
Voilà, j’ai fini, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un très bel été. Je vous embrasse!
Je vous souhaite une excellente « pause » estivale. J’ai hâte de vous retrouver à la rentrée.
🙏🏼 MERCI 🙏🏼