Et si je profitais de la fin de l’année pour me retourner sur le chemin parcouru ? J’ai tellement cogité sur mon évolution professionnelle ces derniers mois que cette prise de recul me paraît nécessaire.
Mon activité tourne désormais autour de quatre pôles :
- La rédaction d’articles art de vivre pour le magazine Marie Claire
- Mes séances de coaching Instagram
- Les masterclasses (les miennes et celles que des clients me commandent)
- L’écriture de livres.
Concernant Marie Claire et le coaching, j’ai trouvé un rythme de croisière.
Mon second livre est paru en octobre, le suivant est en gestation.
L’enjeu, ce sont mes masterclasses. Ça peut paraître évident, mais ce constat m’a pris du temps. Jusqu’à récemment, j’étais convaincue que pour me développer, il me fallait explorer d’autres pistes. Or rien ne me convainquait. Et si j’ai bien appris une chose en près de trois ans de free-lancing, c’est à écouter mon intuition. « Est-ce que tu sens vraiment ce nouveau projet ? » « Sert-il ton envie profonde ? » sont des questions que je me pose en permanence.
Mon envie profonde, parlons-en. Qu’est-ce que je veux faire ? À force de m’interroger, la réponse a émergé : je veux aider ma communauté à s’exprimer. Qu’il s’agisse de poster sur Instagram, de revenir sur son adolescence ou de lancer une newsletter, mon but est le même : je cherche à mieux me connaître, ce cheminement vous intéresse, comment vous transmettre ce que j’ai appris en cours de route ?
En 2022, mes masterclasses se sont imposées comme le lieu de cette transmission. En live surgit une alchimie. C’était particulièrement palpable lors de celle de mardi dernier. Pour la première fois, j’avais créé un groupe Whatsapp pour relier les inscrites entre elles. J’avais envie de favoriser l’énergie collective. Les discussions s’y sont aussitôt embrasées, sans que j’aie besoin d’y prendre part. Je ne suis qu’un canal.
Le nombre d’inscrites, les feed-backs enthousiastes, ma bonne humeur sont autant d’indicateurs : durant ces sessions, je suis dans le vrai. Il m’a malgré tout fallu une bonne dose d’analyse pour réaliser qu’elles méritaient que je m’y investisse davantage. Pour dépasser mes pensées limitantes, j’ai sollicité l’avis de plusieurs amis. L’un d’entre eux est même devenu mon coach.
Ce travail souterrain m’a permis de clarifier mon objectif pour 2023 : faire de ma masterclass un rendez-vous mensuel tourné vers le développement personnel. La liste des thèmes que j’aimerais y aborder ne cesse de s’allonger. Je ne veux plus rien m’interdire. Et pour co-créer ces cours au plus près de vos besoins, je compte bien vous consulter. Je vous proposerai un sondage dans une prochaine newsletter.
Tout cela m’excite et m’effraie. Je suis en train d’inventer mon propre modèle. Je me remets en question à chaque fois, sans garantie de succès. J’apprends à aimer le frisson d’adrénaline que cela provoque en moi. Je suis sur le fil. Mon modèle économique reste fragile. Mais je sens que je suis sur la bonne voie.
Hier soir, j’en ai encore eu la meilleure preuve. Pour la première fois, j’avais organisé un apéro dans un café de Montélimar avec les lectrices qui le souhaitaient. Officiellement, c’était pour parler de L’âge bête. J’avais surtout envie de faire connaissance avec elles. Ma sœur était là. Nous étions douze, d’âges et d’horizons variés. Certaines avaient fait une heure de route. De nouveau, l’alchimie de l’énergie collective a surgi, décuplée par le fait que l’on se rencontrait en vrai, par-delà les écrans. On a parlé de Drôme, d’Ardèche, de parcours de vie. En se quittant, on a évoqué la possibilité de se revoir dans un village alentour ou de partir randonner ensemble.
« C’est pour ça que tu bosses, me suis-je dit sur le chemin du retour. Pour provoquer de telles rencontres, simples, riches et sincères. »
Des liens pour aller plus loin
Le compte Pinterest de Mona Chollet
Comme j’aimerais avoir des collections visuelles aussi ordonnées que les siennes ! J’ai adoré son dernier essai D’images et d’eau fraîche, je me suis reconnue dans sa quête infinie de beauté, mais mon rapport aux photos et aux tableaux est nettement plus bordélique.
Mon interview dans Métamorphose
Rapport aux souvenirs, au corps, au milieu social de mes parents… J’ai pris beaucoup de plaisir à répondre aux questions fines d’Anne Ghesquière sur mon livre.
La dernière newsletter de Louise Hourcade
Louise a 25 ans et sonde ses états d’âme en lisant Cynthia Fleury et en écoutant Charles Pépin. Peut-on vraiment choisir sa vie ?, l’un des épisodes du podcast de ce dernier, est particulièrement instructif.
Mon anti-bouloche
Chaque hiver vous me demandez la référence du rasoir dont j’ai un jour parlé sur Instagram. Je continue de me servir du même, un vrai modèle de compèt’ qui se branche sur secteur, ne s’encrasse pas et n’abîme pas les pulls. Seul hic : il est en vente sur Amazon. Nobody’s perfect.
Les Crocs de David Hockney
Les looks du peintre anglais m’inspirent davantage qu’un magazine de mode.
Bref c’est une histoire de liens tout ça ! Ça paraît simple à dire mais pas si évident dans l’agir. Car il est question d’honnêteté, de cœur, de simplicité. Depuis toutes ces années les petites graines semées fleurissent et malgré tes dires quant à ton manque de main verte il semble que tout trouve sa place et s’épanouisse. En tant que « followers » de longue date c’est un plaisir de faire partie en quelques sortes de cette évolution. Ce partage est précieux aussi bien pour toi que moi je le ressens. Même si je suis bien plus lente et hésitante c’est très plaisant et je t’en remercie ici avant j’espère un jour pouvoir le faire en vrai 😉 Belle journée !
Que ton intuition te mène à une newsletter mensuelle est une très bonne nouvelle ! Et merci de ta proposition de groupe WhatsApp. Je ne m'attendais pas à tant de partages et ces souvenirs communs, ça me permet de retrouver la mémoire de lieux, de moments, c'est génial. J'ai aussi écouté ton interview dans Métamorphoses et je vais commander ton livre parce que je sens que je vais m'y retrouver même si on n'est pas tout à fait de la même génération.