Hello from Bournemouth

Ma lettre d’Angleterre.

La station balnéaire de Bournemouth ce matin.

Je suis en vacances en famille dans le Dorset pour quelques jours. Dans moins d’une heure, nous avons rendez-vous avec la mère, la tante et l’oncle de Mark, cette newsletter sera donc brève. Prenez-la comme une carte postale.

Je vous écris depuis notre chambre d’hôtel. Avec Mark, notre grand trip, c’est de loger au Highcliff Marriott Hotel de Bournemouth. Un luxe, mais nous venons si rarement et le voyage est une telle expédition que nous n’arrivons pas à réserver ailleurs. J’ai un attachement profond pour cette grande bâtisse blanche qui domine la ville du haut de la falaise. À l’intérieur, tout est cosy : les canapés en chintz à côté des cheminées, les moquettes épaisses imprimées d’arabesques, les tables alignées devant les bow windows. À mes yeux de Française, on ne peut pas faire plus anglais que cette atmosphère chaleureuse, en contraste total avec les bourrasques printanières du dehors.

Le temps. Comment ne pas parler du temps ? Mardi, quand nous sommes arrivés à Londres en fin de journée, la pluie était si glaçante que j’ai regretté de ne pas avoir emporté mon bonnet. J’avais pensé aux pulls chauds, à ma doudoune, à une écharpe, pas au bonnet. J’étais si frigorifiée que j’aurais voulu en acheter un, mais chez Accessorize à St Pancras il n’y avait que des tongs et des chapeaux de paille 🙄

Heureusement, le lendemain fut plus clément. Il s’agissait de notre seule vraie journée à Londres. Gustave voulait voir la nouvelle Elizabeth line du métro, les docks, le Gherkin, les bus. Mark était prêt à l’accompagner. De mon côté, je débordais d’envies, ils m’ont laissé partir les assouvir. Visite de l’expo Ai Weiwei au Design Museum et de la Leighton House à Kensington, déjeuner en bonne compagnie à la brasserie The Ivy, shopping chez Liberty, marche jusqu’à la Courtauld Gallery puis thé avec une lectrice non loin de notre hôtel à Pimlico : ce mélange de culture, de shopping et de rencontres m’a comblée. Je n’avais pas besoin de plus, Londres est devenue trop intense pour moi. Le lendemain, nous pouvions partir sans regret pour la côte sud.

Ici à Bournemouth, notre chambre est aussi spacieuse que celle de notre hôtel à Londres était exiguë. Vous êtes plusieurs à me demander où nous avons logé dans la capitale. Il s’agissait du Portico Hotel. Notre chambre était correcte : propre, avec une déco soignée, toute petite et au 4^e étage sans ascenseur mais à 170 livres la nuit pour trois, cela nous a semblé un bon compromis.

Notre « cottage » à Bournemouth ne nous en paraît que plus luxueux. Ce matin, je me suis réveillée au son des vagues, des mouettes et du vent. Quand j’ai ouvert un œil, j’ai vu la mer gonflée d’écume derrière la vitre. Entre deux averses, j’ai chaussé mes baskets et suis allée courir le long des beach huts roses et vertes. Je rêvais de ce run depuis des années. L’été dernier déjà, nous aurions dû venir là, mais nous avions oublié de renouveler le passeport de Gustave. Vivre à Montélimar ne facilite pas les allers-retours. Venir s’aérer la tête ici se mérite. Raison pour laquelle je savoure chaque seconde de ces Easter holidays.

Lots of love,

Géraldine

Ma reco de la semaine : la newsletter de Patti Smith

Quel plaisir de découvrir la newsletter sur Substack de cette légende vivante ! « The reader is my notebook » dit-elle dans sa page d’introduction. C’est effectivement la proximité avec sa communauté qui frappe lorsque l’on commence à lire ses lettres et à regarder ses vidéos. Son approche m’inspire beaucoup. Merci Carole de nous en avoir parlé dans le groupe WhatsApp des Newsletteuses.

Mon interview au sujet des réseaux sociaux dans En vivance

Laurent François, ancien collègue, publicitaire et auteur de Réseaux sociaux : une communauté de vie, m’a posé des questions sur mon rapport à l’internet social. Mes réponses sont à lire dans sa newsletter.

En vivance avec Géraldine Dormoy

Replay de mon atelier Devenir free-lance 

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