Bref 2 ou l’art de créer à partir de soi
Comment Kyan Khojandi et sa série feel good m’ont fait avancer.
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Kyan Khojandi et son ami Bruno Muschio ont mis 14 ans à donner une suite à Bref. C’est long 14 ans, surtout pour des créateurs qui se sont fait connaître pour leur format court, leur montage saccadé et le débit-mitraillette de leur héros. Cette lenteur, rare aujourd’hui, aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Mais la première saison ne m’avait laissé qu’un vague souvenir de dégoût. Ce mec antipathique qui enchaîne les galères ne m’avait pas vraiment fait rire, je n’avais pas compris la hype à l’époque. De manière générale, j’essaie de me tenir éloignée des séries, trop risquées pour mon attention vacillante.
C’est mon fils Gustave, 13 ans et demi, qui m’a convaincue de faire une exception. « C’est la meilleure série que j’aie jamais vue - enfin, ex aequo avec Sherlock. »
La saison 2 est visible sur Disney+ (son accès est encore limité dans certains pays, la sortie mondiale aura lieu le 26 mars). Le premier épisode est en accès libre sur YouTube.
On l’a regardée en famille, et on a tous les trois ri, pleuré, adoré ce journal épique d’un quadra en crise. La profondeur, l’humour, l’inventivité nous ont éblouis. Qu’une telle série parvienne à séduire des générations différentes en dit long sur son universalité.
Pourtant, si Bref 2 parle à tout le monde, c’est parce qu’il parle d’abord et avant tout de Kyan Khojandi.
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