La route le long de laquelle je cours chaque matin à l’aube.
J’avais prévu de vous dire comment j’ai appris à gérer mes pics d’anxiété. Je voulais vous expliquer les règles que je me suis fixées et qui m’aident quand la peur de ne pas y arriver monte. Mercredi, j’ai rédigé une page entière sur ce thème, dans le train qui m’emmenait à Paris. Il y avait l’importance de limiter la période de stress dans le temps, de prévenir l’entourage aussi. De sanctuariser les repas en famille. D’écrire sur mes peurs, de dormir, courir, méditer suffisamment.
Et puis le soir-même, au détour d’une conversation, une amie proche a reconnu que mes newsletters l’intéressaient moins qu’avant. J’apprécie sa perspicacité, j’ai cherché à comprendre pourquoi. « Tu nous donnes des solutions. Je préférais quand tu nous racontais tes tâtonnements. C’est ta quête qui m’intéresse », m’a-t-elle dit.
Quand on écrit une newsletter depuis longtemps – ou une chronique, ou peut-être n’importe quelle forme de texte –, le risque de finir par tomber dans une formule est grand. Ces derniers mois, influencée par mon écoute de podcasts sur le marketing, j’ai voulu suivre la tendance « un problème, une solution ».
J’ai oublié en chemin qu’une newsletter est juste quand elle suit l’évolution de son auteur(e). Or cette semaine, quelque chose d’important m’a fait évoluer. Je n’ai aucun recul et c’est assez intime, raison pour laquelle, avant cette conversation avec mon amie, j’aurais attendu d’y voir plus clair pour vous en parler. Mais finalement, pourquoi ne pas vous faire part dès maintenant de mon enthousiasme lorsque j’ai accueilli Usha Bora, fondatrice de Jamini, chez moi à Montélimar ? Deux mois plus tôt, sur un coup de tête, je lui avais proposé une collaboration. J’aime sa sensibilité, son univers joyeux, son attachement aux savoir-faire artisanaux indiens en matière de tissage, d’imprimés, de broderie. Usha a accepté avec plaisir. Hier, elle a traversé la France pour venir habiller notre maison aux couleurs de Jamini. Pour fêter cela, j’avais organisé un cocktail avec des lectrices de la région.
La préparation de cette journée était stressante car tout était nouveau pour moi. Mais voilà bien la leçon principale que j’ai retenue de mes pics d’angoisse professionnels : ils surgissent quand je m’apprête à me dépasser. Ce que je redoutais hier, c’était la plongée dans l’inconnu. Je me jetais dans le vide sans pouvoir deviner où cela me mènerait. Saurais-je rendre compte en images de notre rencontre ? Usha serait-elle satisfaite ? Mes invitées passeraient-elles une bonne soirée ? Vous mes lectrices seriez-vous sensibles à ma démarche ?
24h plus tard, je suis sur un nuage. Non seulement les réactions de part et d’autre sont positives, mais cette journée m’a fait grandir. Passer à l’action m’a prouvé que mon intuition était la bonne, qu’une collaboration mue par l’envie d’apprendre de l’autre et de se soutenir mutuellement ouvrait des perspectives. Nous avons beaucoup parlé avec Usha, puis avec mes lectrices. De culture indienne, d’entrepreneuriat, de l’évolution du monde de l’influence, de mood board, de chambre à soi. Leur vision a élargi la mienne.
J’ai aussi réalisé que je prenais un immense plaisir à organiser un événement avec elles chez moi. J’ai tellement été conditionnée par l’idée qu’il fallait séparer la sphère professionnelle de la sphère personnelle que c’est quelque chose que je m’interdisais. Ça ne se faisait pas. Mais ma relation à ma communauté est aujourd’hui un élément central de ma vie. Nos liens, bien plus réels que virtuels, me font du bien. Et cette maison, spacieuse et chargée de bonnes ondes, se prête aux rencontres. Je compte bien l’ouvrir de nouveau, quitte à devoir dépasser de nouvelles frayeurs au passage !
Mes ateliers en replay
Ce que j’ai retenu de 3 ans d’activité en free-lance (38€, accessible en un clic)
Programme Comment réussir sa newsletter (35€ chacune, payable sur virement ou via PayPal)
1- 10 conseils pour réussir son lancement
2- Comment augmenter son nombre d’abonnés
3- Comment durer : dans les coulisses de ma newsletter
Programme S’exprimer librement sur Instagram (220€ les 9 masterclasses ou 35€ l’unité)
MC1 – Oser se mettre en avant sur Instagram
MC2 – Définir sa ligne éditoriale
MC3 – Déployer son univers visuel
MC4 – Du selfie à l’autoportrait
MC5 – Compte pro, compte perso, quelle stratégie sur Instagram ?
MC6 – Tirer le meilleur parti des stories
MC7 – Comment développer une communauté Instagram à son image ?
MC8 – Comment promouvoir ses créations sur Instagram ?
MC9 – 10 exercices pour vous épanouir sur Instagram
Un nouvel atelier exceptionnel est en préparation, gratuit, en présentiel et à Paris. Pour être tenu(e) au courant de l’ouverture des inscriptions, rejoignez ma liste de diffusion.
La lecture en vidéo de mon livre L’âge bête
Chaque dimanche ou presque, je lis sur Instagram un (court) chapitre de mon livre L’âge bête, paru en octobre dernier aux éditions Robert Laffont. J’y revisite mon adolescence en banlieue parisienne, dans les années 80-90.
Voici le chapitre 6, lu dimanche dernier. J’y parle de ma meilleure amie Katia, de patins à roulettes et de manipulation.
Merci pour vos réactions et vos messages, ils me font chaud au cœur.
C'est toujours avec grand plaisir que je lis vos newsletters et vous suis sur Instagram. Votre joie de vivre est contagieuse! C'est très beau ce que vous faites!
Ahhhh!! It’s a dream of mine to do this!! Toujours un plaisir de vous lire Géraldine.