Je vous écris depuis le TGV qui me ramène chez moi à Montélimar, après trois jours fantastiques à Paris. En raison des JO, j’avais décidé il y a longtemps que je ne séjournerai pas à la capitale en juillet-août. La perspective de cette coupure m’a poussée à préparer ces 72 heures avec encore plus de soin que d’habitude. Je voulais en extraire la substantifique moelle, ne rien oublier, ne rien regretter. Cela m’a permis de tirer profit de chaque seconde. J’ai pu voir en vrai, chez elle, l’une de mes clientes lors d’une séance de coaching (le luxe suprême), passer du temps avec des amies, courir les librairies pour feuilleter les livres qui m’intriguaient, voir in extremis les très belles expos Nathanaëlle Herbelin au Musée d’Orsay et Brancusi au Centre Pompidou… et savourer l’atmosphère estivale. Le soleil s’est tellement fait attendre ces derniers mois que même les Parisiens, éternels râleurs, semblaient heureux qu’il nous réchauffe enfin.
Cette entrée dans l’été m’a donné envie d’énumérer ce qui me procure de la joie durant cette saison…
Porter des robes légères, courir jambes nues, sortir sans pull. Redécouvrir mon short en jean et ma blouse préférée – sans manches, volantée, un bouquet de bonne humeur. Vivre en Birks, ranger les sacs en cuir au fond de l’armoire.
Relever mes cheveux en chignon pour avoir moins chaud, me prendre pour la marquise de Sévigné avec mes frisettes, observer le retour de mes taches de rousseur.
Accueillir le pouvoir émollient de la chaleur, qui invite à ralentir et qui bride les envies d’ailleurs. À partir du mois de juillet, je préfère rester chez moi, dans ma maison bien aérée, loin des rayons brûlants et des touristes envahissants.
Faire des orgies de tomates, de myrtilles, de framboises, de pêches, de pastèque. Guetter l’arrivée des figues du jardin, puis des prunes des voisins.
Passer les soirées à la fraîche sur la terrasse, un verre de Gimber-tonic glacé à la main. Discuter avec Mark et Gustave jusque tard dans la nuit, emportée par la magie des grillons, du clair de lune, du ciel étoilé (on a des moustiques, mais un long entraînement à les traiter par le mépris me permet aujourd’hui d’en faire quasiment abstraction).
Dormir la fenêtre ouverte, entendre la nature continuer de bruire, les oiseaux aux aguets, les arbres frémissants. Faire des rêves qui me laissent un souvenir clair et vif. Le lendemain, tenter de les interpréter dans mon journal, avant de partir courir sous un dégradé de roses.
Dîner chez mes parents bercée par les ploufs des enfants dans la piscine. Je n’aime pas me baigner, mais j’aime la proximité de l’eau, les éclaboussures, les glapissements, le crissement des bouées. Assurément ma bande son préférée de l’été, même si mon père apprécierait de pouvoir en baisser le volume.
Prendre du recul et poser un regard neuf sur l’année écoulée, les efforts, les échecs, les avancées. Incuber la suite. Couver ce qui, peut-être, naîtra à l’automne, saison de l’action et des tourbillons d’idées. Avant, filtrer, tester, préparer. J’ai mis des années à reconnaître que ce travail souterrain me satisfait davantage que le repos total auquel la plupart des gens aspirent.
Partir à Arles. En général, Mark et moi y passons notre week-end en amoureux durant la deuxième quinzaine de juillet. Mon moment préféré de l’année. Trois jours durant lesquels je vibre de tout ce que j’aime, trois jours qui marquent notre entrée officielle dans le cœur de l’été. Plaisir alors de renouer avec une myriade de rites polis par le temps : vendredi à notre arrivée, la daube de taureau de Mark, plus tard dans l’après-midi, l’achat du pass photo sur la grande place, le repérage de mon tote bag (quelles couleurs cette année ???), la première expo à l’église des Frères Prêcheurs, un essayage de robes chez Christophe rue du Docteur Fanton, la soirée en mode people watching, que j’achève sur un sorbet au melon, entorse suprême à mon régime sans sucre.
Cette année, on change de centre de gravité : déçus par l’évolution du Nord-Pinus, on quitte la place du Forum et on tente l’Hôtel Présent, place Voltaire. Samedi et dimanche, le footing à l’aube le long du Rhône, l’escale à la librairie Actes Sud avant la boulimie d’expos photo. Le moment où Mark cale et où je continue, portée par le pouvoir des images, insatiable, infatigable.
Arles a beau ne plus être qu’à une heure de train de chez nous, je continue de m’y sentir dépaysée grâce aux vestiges romains, aux degrés en plus, au public cultureux.
Partir à Bornemouth, sur la côte sud de l’Angleterre, où vit la maman de Mark. Un périple car le trajet en train comporte des arrêts à Paris et à Londres. Autant de raisons de se concocter, les jours précédents, un programme sur-mesure pour chaque étape. Un plaisir en soi : pour moi, l’été se rêve avant de se vivre.
Et vous, quels sont vos petits et grands délices estivaux ?
Les replays de mes ateliers à prix doux
Et si vous profitiez de l’été pour prendre soin de vous et vous offrir un moment d’introspection ? Je marque une pause dans mes ateliers en live, mais pour vous inciter à découvrir mes replays, je vous propose une réduction de 30% sur chacun d’entre eux jusqu’au 31 août. Pour profiter du tarif unitaire à 29,40€ au lieu de 42€, il vous suffit d’entrer le code BELÉTÉ au moment du paiement (cette offre ne concerne pas mon coaching digital, dont le tarif reste fixe).
Rappel des principales thématiques des ateliers :
S’ouvrir à l’écriture par le flot de pensées
Cultiver son pouvoir de concentration
Repenser ses habitudes
Trouver son flow pour créer dans la joie
Deep Work : plongez dans le travail en profondeur
Comment créer son panneau d’inspiration
Mes programmes sont également à -30%, 3 ateliers à 68,60€ au lieu de 98€ :
Focus sur l’essentiel (Concentration – Habitudes – Flow)
Réussir sa newsletter (Lancement – Développement – Durée).
Et n’oubliez pas le replay gratuit de mon atelier Faire la paix avec son téléphone portable ❤️
Bon week-end !
Un grand bol d’air frais cette lettre . On y sent la légèreté de l’été .
Profite bien Géraldine
Merci pour cette sublime entrée estivale que je viens de lire sous une pluie battante et orageuse ( cependant très estivale). Vous êtes une fée à mes yeux Geraldine !