Je suis rentrée hier d’un voyage de 6 jours en Suisse avec mon fils Gustave. Nous étions invités par l’organisme Suisse Tourisme à découvrir Vevey, Gstaad et Lucerne à travers les trains, la passion de mon fils, qui a 13 ans. Nous sommes également passés par Genève, à l’aller et au retour.
J’ai documenté ce voyage sur Instagram, mais plusieurs d’entre vous m’ont demandé de leur transmettre notre programme. Il a été concocté par Sandra Bermudez, mon contact chez Suisse Tourisme. Elle me lit depuis longtemps, ce qui lui a permis d’habilement saisir mes goûts. Chaque étape était donc pensée sur mesure, le comble du luxe. Si certains éléments peuvent vous aider à construire votre propre itinéraire d’un voyage à venir, tant mieux. Je vous en livre les détails ci-dessous, avec des liens et des indications de prix pour vous faciliter la tâche.
Mais avant, j’ai envie de vous livrer mes impressions à chaud. Partons de mon état d’esprit au départ. J’étais avide de nature, de paysages montagneux, car c’est l’image que j’avais de la Suisse : un pays où s’évader par la randonnée et la contemplation d’alpages préservés. En dehors d’un bref voyage professionnel, je n’y avais jamais séjourné, car ce pays me semblait inaccessible financièrement. Je le voyais comme une zone interdite, réservée aux ultra riches.
Je vais donc commencer par cette question de l’argent, car c’est celle qui est revenue le plus souvent dans vos réactions. Et pour cause : elle est cruciale dans le choix d’une destination de vacances. « La Suisse, c’est cher comment ? », m’avez-vous demandé. Ma réponse : c’est très cher, mais pas plus que New York, Londres ou l’Islande. Autrement dit, c’est une destination haut de gamme qui, pour moi, restera exceptionnelle, mais ce n’est pas non plus une destination aussi inaccessible que ce que j’imaginais. Ce n’est pas le ghetto pour milliardaires que véhiculent souvent les médias. La réalité est plus nuancée, même à Gstaad, qui dans mon esprit était surtout un repère de jet-setteurs.
L’enseignement que j’ai tiré de ce constat, c’est que voyager en Suisse quand on a un budget serré requiert une préparation sérieuse. Il existe partout des logements à prix raisonnables, on peut même trouver des chambres d’hôtes dans les villages huppés, mais il faut les chercher et les réserver longtemps à l’avance. La question des repas doit être également très réfléchie, car la nourriture est là-bas souvent hors de prix. C’est ce qui m’a le plus choquée. À Lucerne, la vue des cartes à l’entrée des restaurants me coupait l’envie d’y entrer, même avec nos repas pris en charge. Le soir, on a finalement préféré pique-niquer à l’hôtel, comme à notre habitude lorsqu’on voyage en famille. Au supermarché, la vue d’un pot de houmous à plus de 5€ m’a quand même fait tiquer, puis je me suis souvenu que j’avais eu la même réaction à Londres l’été dernier. Bref, prévoir un budget repas conséquent.
Bien choisir également son mode de transport. Nous allions en Suisse pour découvrir le système ferroviaire. Gustave m’avait prévenue : « C’est le réseau le plus dense du monde. » J’ai quand même été éberluée par son efficacité, sa fluidité, son confort. Et le système est si bien pensé pour les visiteurs étrangers que je vous recommande de penser votre voyage à partir de votre itinéraire en train. À moins d’être un dingo de la route, la voiture est à proscrire : les deux tiers du pays étant montagneux, le réseau routier est sinueux dans les massifs et surchargé dans les grandes villes.
Le Swiss Travel Pass est une super option si l’on prévoit de visiter plusieurs lieux. Réservé aux étrangers ne résidant pas en Suisse, ce forfait donne un accès illimité à tous les transports publics (train, bus, car, métro, tram, bateau, funiculaire, téléphérique) ainsi qu’à plus de 500 musées ou espaces culturels. On peut le prendre pour 3, 4, 6, 8 ou 15 jours. En dehors des trains panoramiques, il n’est ensuite pas nécessaire de réserver sa place. Ce pass permet en outre aux enfants de moins de 16 ans accompagnés par un parent le possédant de voyager gratuitement. Marine, une lectrice française expatriée en Suisse, m’a par ailleurs signalé que l’abonnement demi-tarif pouvait aussi s’avérer intéressant, ainsi que les billets dégriffés, avec possibilité de cumuler les deux réductions.
Autre chose à savoir : en Suisse, les trains sont cadencés. Ils circulent à intervalles fixes, toujours à la même heure, et les horaires entre les trains sont coordonnés. On n’attend donc jamais longtemps. L’appli CFF (l’équivalent de notre SNCF Connect) est bien faite et permet de prévoir son itinéraire avant le départ. Elle indique même la voie.
Enfin, dans mon esprit, les trains panoramiques étaient des attractions touristiques réservées aux happy few. Je pensais le train Golden Pass Belle Époque aussi cher que l’Orient Express. Ce n’est pas le cas, la réservation coûte 28CHF (30€). Nous avons par ailleurs voyagé dans plusieurs trains panoramiques modernes. J’étais stupéfaite de constater que les Suisses les utilisent aussi couramment que nous les TGV, et que moi-même je m’habituais aux vues à couper le souffle.
Hormis ces considérations d’ordre matériel, qu’ai-je pensé de la Suisse ? J’ai été émerveillée par la flamboyance des paysages. L’automne est une saison extraordinaire pour admirer le camaïeu de bruns des feuillages. Les températures étaient encore douces, même en altitude ou sous la pluie. Et il y a peu de touristes à cette période. Les montagnes m’ont rappelé l’Autriche, mais les lacs leur apportent une magie unique. Il y a quelque chose de littéralement ressourçant à contempler le reflet de ces massifs tombant à pic dans l’eau claire. Avec Gustave, tout au long du voyage, on s’est demandé si les Suisses s’habituaient à être entourés de tant de beauté. À Gstaad, notre guide, Ariane, n’a pas évoqué une beauté esthétique mais elle nous a parlé des vaches : après une journée de travail, le simple fait de les voir paître à quelques mètres l’apaisait. À la montagne, le contact avec la nature est immédiat et amortit le stress de nos vies modernes.
Je ne me hasarderais pas à porter un avis sur les Suisses tant les généralisations me semblent risquées dans un pays fédéral où, comme me l’a fait remarquer Alexandra, une lectrice, « il suffit de conduire une demi-heure pour changer de langue et de religion ». En revanche, je peux partager avec vous mon ressenti. L’impression d’ordre, de discipline, de rigueur et de respect de l’autre a résonné très fort en moi. J’en ai déduit que ce pays avait beaucoup à m’apprendre. Là-bas, j’ai également été frappée par le rapport au temps. Moi qui ai toujours l’impression d’en manquer, je me suis retrouvée face à des gens qui en avaient, qui le prenaient, qui semblaient presque l’avoir inventé, qui en tout cas savaient le mesurer, le maîtriser ou au moins « faire avec ». J’ai forcément envie d’aller plus loin avec un tel peuple, de mieux le comprendre, raison pour laquelle je viens de commander La Suisse mise à nu, de Clare O’Dea, éd. Helvetiq et Histoire Suisse, de Grégoire Nappey, éd. Lep. Si vous avez d’autres recommandations de lecture, vous pouvez les déposer en commentaire.
Et avec Gustave, c’était comment ? Aussi doux, riche et drôle que je l’espérais. On ne s’extasiait pas sur les mêmes choses, mais on vibrait aussi fort, conscients de notre chance. L’acuité de son regard m’a plusieurs fois sidérée. On s’est évidemment chamaillés, mais c’est aussi ce qui a provoqué des discussions intéressantes. Le soir, on se bidonnait devant la série sur la Suisse de David Castello-Lopes. Il a surkiffé les trains suisses, mais il était heureux de rentrer en France dans un bon vieux train Corail.
Notre programme
Samedi 19 octobre
TER Montélimar > Lyon
TER Lyon > Genève (2h08)
Gustave avait envie de déjeuner à Genève. Je ne connaissais pas la ville, j’ai ouvert le Guide du Routard pour trouver un resto près de la gare. J’ai choisi Le Petit Chalet, rue de Berne 17. Salade césar basique (22CHF, 24€) mais pizza honnête et déco boisée parfaite pour nous mettre dans l’ambiance.
Train Genève > Vevey (53 minutes)
Marche d’un quart d’heure jusqu’au Grand Hôtel du Lac. L’hôtel wouahou du voyage, une nuit d’exception (chambre double standard 342CHF, 366€), avec vue sur le lac Léman et confort 5 étoiles. Service prévenant, à l’ancienne, décoration dans son jus, exactement le genre d’établissement que l’on aime avec Mark quand on a envie de s’offrir un week-end en amoureux. Gustave ouvrait de grands yeux, le petit-déjeuner dans la grande salle tout droit sortie d’un roman d’Agatha Christie nous a particulièrement plu.
Après-midi : marche le long du lac puis devant le siège de Nestlé, jusqu’au funiculaire qui nous a emmenés au Mont-Pèlerin. En haut, très beau panorama sur la ville. On aurait pu monter plus haut en empruntant l’ascenseur Plein Ciel mais on ne l’a pas vu et notre temps était compté, on a préféré profiter des derniers rayons de soleil pour descendre à pied à travers les vignes de Lavaux (une bonne heure).
S’il avait plu, on se serait rabattus sur l’Alimentarium, le musée de l’alimentation soutenu par Nestlé.
Dîner à la brasserie La Coupole 1912, en face de la gare, dans l’enceinte de l’hôtel Astra. Il ne paie pas de mine, à l’intérieur le moderne a pris le pas sur la déco d’origine, mais l’ambiance était ultra chaleureuse, on était entourés de Suisses et Gustave ravi de ses moules Poulette (29,50CHF, 32€).
Dimanche 20 octobre
9h26 Train Vevey > Montreux (5 minutes)
9h50 Train GoldenPass Belle Époque Montreux > Gstaad (1h33)
Marche de 10 minutes jusqu’au Posthotel Rössli. Mon imaginaire de Gstaad était si bling que j’étais surprise de découvrir un établissement « normal », à l’ambiance familiale et à la déco qui tenait plus du refuge que du palace. On s’y est tout de suite sentis bien. Une adresse historique, à prix élevé mais pas fou pour un village aussi mythique (233CHF, 250€).
Déjeuner au Charly’s, restaurant situé sur la Promenade, la grande rue piétonne et commerçante du village (Louis Vuitton y côtoie Cadonau, papeterie old school). Pendant que Gustave avalait son hot-dog, je me régalais d’une généreuse salade de crevettes (32CHF, 34€) tout en m’adonnant à une exceptionnelle séance de people watching, les vacanciers de Gstaad constituant un spectacle en soi.
13h37 Bus 181 à la gare de Gstaad, direction Lauenensee. 35 minutes de trajet à travers la montagne à bord d’un iconique CarPostal jaune, descendre au lac de Lauenen, le terminus. Mon moment préféré du voyage, le shot de nature dont je rêvais. On s’est fait une mini-rando sur un sentier désert mais ultra bien balisé, on a bu l’eau cristalline de la rivière, puis on est allés admirer le lac, paisible et somptueux. On a goûté au restaurant Lauenesee, une auberge traditionnelle avec serveuse aux joues roses, tables en bois sur la terrasse et grappes d’enfants autour.
16h40 retour en bus (le suivant part une heure après, à 17h40 et est le dernier de la journée).
Dîner au restaurant de notre hôtel. L’établissement a la réputation de mêler joyeusement hommes d’affaires milliardaires, touristes et fermiers du coin. Le service y est cordial et facétieux. Gustave y a savouré ses premiers Rösti (galette de pommes de terre râpées) dans une « assiette du skieur » parfaitement kids friendly (26CHF, 28€).
Lundi 21 octobre
9h15 Tour guidé d’1h30 dans le village voisin de Saanen (100CHF/h, 107€). Anita Roth-Reuteler, native de Gstaad, nous a raconté l’histoire du lieu, l’architecture (une règlementation stricte impose que les chalets soient construits en bois et ne dépassent pas trois étages), l’art des façades peintes et du papier découpé. J’ai tellement aimé que je me suis promis de réserver un tour guidé à l’office de tourisme de ma prochaine destination de vacances.
11h Visite de la grotte à fromage de René Ryser (à 10 minutes en voiture de Gstaad), artisan et entrepreneur passionné. « Roi du fromage » auto-proclamé, il ouvre les portes de sa cave en y mettant les formes, le cérémonial paraît marketé mais il est authentique, René a vraiment dédié sa vie aux meules que lui confient les producteurs locaux. Je n’ai pas résisté à la dégustation de ses divins fromages d’alpage, ni à la fondue qui a suivi. Nous étions installés en plein air dans un caquelon géant (la petite poêle dans laquelle on déguste la fondue). Un pique-nique rendu possible grâce au « sac à dos fondue » que propose l’office de tourisme de Gsaad (18CHF, 19€ par personne).
14h Train panoramique GoldenPass Express Gstaad > Interlaken Ost (1h50)
16h04 Train Interlaken Ost > Meiringen
16h41 Train Meiringen > Lucerne (1h14)
Arrivée à Lucerne, marche de 10 minutes jusqu’à notre hôtel The Lubo.
Nous y avons passé 3 nuits. Je vous le recommande, que vous voyagiez entre amis, en couple ou en famille :
Idéalement situé près de la gare et dans le centre historique
Excellent rapport qualité-prix (140€ la nuit)
Check-in sur écran, pas d’accueil physique, mais procédure fluide et ensuite service en chambre nickel
Un côté auberge de jeunesse pseudo-branchée dans la déco des parties communes, mais chambre confortable, à l’espace optimisé et au design bien pensé
Kitchenette
Bon wifi.
Un peu bruyant la première nuit (il faisait chaud, on a dormi la fenêtre ouverte, les véhicules de nettoyage des rues faisaient du zèle à 2h du mat’), plus calme les deux nuits suivantes.
Mardi 22 octobre
10h Visite guidée individuelle du centre historique en français par Antonella Solazzo (25CHF, 27€/personne, réserver auprès de l’office de tourisme). J’ai de nouveau été séduite par cette formule qui permet, en 1h30, de s’imprégner de l’esprit d’une ville auprès d’une spécialiste.
11h30 Bus 8 du centre-ville au Musée suisse des transports.
Il s’agit du musée le plus fréquenté du pays, il compte un département ferroviaire conséquent, nous avions donc prévu d’y passer une bonne partie de la journée. Las ! Les attentes de Gustave étaient hautes et spécifiques, ce qu’il a vu ne correspondait pas à ce qu’il s’était imaginé. Le musée m’a fait penser à la Cité des Sciences. Les attractions pour les enfants avaient l’air top, dans l’esprit de celles de la Cité des Enfants, mais à 13 ans, Gustave était trop grand pour en profiter.
On y a toutefois bien déjeuné, le self est spacieux et agréable, puis on a eu assez de temps en fin d’après-midi, lui pour aller regarder les trains à la gare, moi pour voir le Lion de Lucerne, très belle sculpture devenue emblème de la ville, et la galerie Rosengart, un musée abritant, entre autres, une collection conséquente d’œuvres de Paul Klee et de Picasso. En bonne droguée des bouquins, j’ai même eu le temps de faire un tour à la grande librairie Stocker (Hertensteinstrasse 44), qui comporte des sections en anglais et en français. Attention, les magasins ferment tôt (18h30), sauf la chocolaterie Läderach, ouverte jusqu’à 20h pour satisfaire les touristes (dont moi, comment revenir de Suisse sans chocolat ?).
Le soir, pour nos pique-niques, nous sommes allés à la gare, où un grand supermarché Coop reste ouvert jusqu’à 22h. J’y ai fait le plein de salades composées, houmous et fruits. Gustave est retourné les trois soirs chez Burger Meister, dans la galerie marchande (menu cheeseburger 24CHF, 26€).
Mercredi 23 octobre
Visite du Mont Rigi (Rigi Klum, 1797m), réputé pour son panorama exceptionnel et ses multiples possibilités de randonnée.
Marche jusqu’au débarcadère devant la gare pour prendre le bateau.
9h12 Bateau direction Beckenried (quai 1), arrêt Vitznau (57 minutes de trajet).
10h15 Correspondance avec le train à crémaillère qui va jusqu’au sommet du Rigi (le débarcadère et la gare du train se trouvent l’un à côté de l’autre). À l’origine, il s’agit du premier train à crémaillère d’Europe, prouesse technique du fait de l’important dénivelé de la montagne. Le train actuel est toutefois d’une grande modernité.
Arrivés en haut, chaussures de marche aux pieds, nous étions motivés pour un peu d’exercice, mais le brouillard a eu raison de notre motivation.
À la place, nous sommes allés au Mineralbad & Spa Rigi Kaltbad (on est descendus à pied depuis le terminus, mais vous pouvez aussi vous y rendre directement en descendant à l’arrêt Rigi Kaltbad). Le Rigi est en effet, aussi, une station thermale depuis 600 ans. Je ne suis pas très spa, mais celui-là m’a fait chavirer avec son architecture épurée (signée Mario Botta), ses murs en pierre et ses bains chauffés en plein air qui m’ont rappelé l’Islande. Après une délassante trempette, j’ai pu y lire de longues heures en toute quiétude pendant que Gustave profitait des bains à bulles. Compter 52CHF (56€) pour l’entrée aux bains, la location de la serviette et du peignoir.
On y a aussi déjeuné, salade de lentilles pour moi (9,50CHF, 10€), deux bretzels fourrés au fromage et au jambon pour Gustave (7CHF pièce).
Gustave a passé la fin d’après-midi à la gare, moi j’ai failli m’acheter une horloge de bureau, un couteau, une gourde, des gants. J’ai résisté à tout et suis allée terminer mon livre à l’hôtel.
Jeudi 24 octobre
8h Train pour Genève (3h)
Marche de 15 minutes jusqu’aux Bains des Pâquis, bien connus des Genevois, anciens bains publics reconvertis en lieu alternatif, situés au bord du lac Léman. On a pu y admirer le célèbre jet d’eau ainsi que de courageux baigneurs, puis y déjeuner à la bonne franquette en compagnie de quatre lectrices avec qui je correspondais depuis longtemps. C’était drôle de se retrouver là, autour d’un steak de cerf (pour nous) et d’une fondue (pour Gustave). Les prix à la buvette y sont raisonnables (plat du jour 15CHF, fondue 27CHF).
Gustave et moi sommes repartis le cœur léger, la mémoire chargée de souvenirs savoureux. Nous reviendrons !
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Bonsoir! Rien n’est formellement faux dans cette description de la Suisse, mais en même temps rien ne me paraît correspondre vraiment à mon pays, c’est une vision un peu trop cliché, trop touristique. A part ça, d’un point de vue pratique, se déplacer en voiture a bcp d’avantages et les routes sont excellentes et faciles partout, même en montagne. A propos du caractère des suisses ( en admettant que l’on puisse généraliser) je ne dirais pas que nous sommes moins pressés que dans les pays voisins et surtout pas plus respectueux! La Suisse est hyperordonnée et tout est bien discipliné mais plus par peur des sanctions et parce que dans chaque suisse il y a un “petit” policier que par respect des autres: il suffit de voir ( litteralement) comme “notre” comportement change dés que nous traversons la frontière! Malgré tout cela c’est vrai que vivre en Suisse c’est “facile” sous bcp de points de vue et en plus quand on part à l’etranger on est jamais surpris par les prix!
Je pense quand même qu’il y a pas mal de nuances à apporter sur cette vision idyllique -et un peu cliché aussi 😉 de la Suisse. Tu as visité des endroits très beaux, très chers aussi (Gstaad, Lucerne). Très touristiques également.
Il y a beaucoup de diversité. Tous les Suisses ne vivent pas dans un alpage, la question du temps, notamment en ville, est la même que pour les autres… même si tu nuances l’idée reçue du « pays de milliardaires », ce n’est évidemment et de loin pas une réalité. Certes, on a une qualité de vie en Suisse, mais à te lire on a un peu l’impression d’un îlot imaginaire où tout le monde serait riche et aurait le temps de vivre tranquillement en contemplant des lacs de montagne ⛰️
Cela dit, tu dis aussi des choses très vraies sur le côté discipliné. C’est une caractéristique assez juste, surtout en Suisse Alémanique. La Suisse romande et italienne sont latines, donc… moins rigoristes sur ce plan-là !!
Chouette que tu aies apprécié ton voyage. Et c’est vrai que la région de Gstaad est incroyable et idyllique 🌼